lunes, 28 de julio de 2008

Signes

Une des histoires les plus fantastiques et belles que j’ai écouté durant les années grises, a été la suivante:

Durant le mois de février de l’année 1977, la situation dans le pays était tragique pour presque tout le monde, quoique la plupart ne voulait pas s’en apercevoir.
Mais cela était beaucoup plus flagrant pour ceux qui, obstinément, prétendaient continuer avec un modèle de militantisme révolutionnaire, évidemment, hors de la réalité.

Continuer quasi aveuglément, avec de grandes erreurs, dans l’appréciation de la véritable situation à travers laquelle la plus grande partie de la population passait, cela ne pouvait servir qu’à augmenter la douleur et les pertes déjà supportés durant l’année antérieure. Mais ils y avaient ceux qui continuaient.

Sans trop de logique, sans savoir en réalité vers quoi l’on voulait aller.

Il n’y avait plus de plans réalistes, ni de contact avec le peuple opprimé et souffrant, ni d’idées claires. On prétendait seulement survivre, mais mal.

Dans ce contexte, qu’évidemment je pourrai approfondir plus amplement, chose qui nous éloignerait énormément de l’objectif de ce récit, ont succédé les faits que je veux vous raconter.

Le protagoniste, membre de l’une des organisations révolutionnaires qui a acquis une très grande importance dans les années septante, assumait comme tâche, la propagande (on appelait ainsi la production et la diffusion de matériels de lecture, dépliants, volants ou journaux).
Une fois par semaine, il rencontrait un autre compagnon qui avait pour mission de distribuer ces documents aux différents groupes qui, malgré tout, persistaient dans la ville.

Un jour, ce compagnon de la distribution n’est pas arrivé au rendez-vous.Quand il s’entretint avec le responsable, il commenta ce fait.

La réponse fût dure à encaisser. Selon tous les indices, cet homme mince, grand et disgracieux, toujours souriant, a été séquestré. Et en apparence, quelque chose s’était aussi produit avec sa famille.

Alors le responsable lui demanda quelque chose de totalement illogique du point de vue de la sécurité. Quelque chose qui par la suite, durant les années d’exil, l’a interpellé plusieurs fois.

Il lui passa un petit papier avec une adresse et lui dit d’aller voir ce qui s’était passé dans cette maison.

Et lui, avec cette discipline qui caractérisait ces jeunes pleins de courage, de foi et d’inconscience, a obéit.

Quand il arriva dans le quartier en question vers deux heurs de l’après-midi d’un été d’une chaleur écrasante, avec le soleil sans remède, il vit que cette rue était déserte.

Rien ni personne ne circulait dans les environs.Il s’approcha de l’adresse qu’il avait apprise par cœur.

C’était une maison humble avec un muret sur lequel était posé un fil de fer tressé, dans le centre, une porte métallique de tubes et un grillage de fils de fer fins.

On pouvait voir parfaitement à l’intérieur.Un couloir de carrelages et au fond, l’une de ces constructions avec une espèce de galerie couverte, les chambres collées les unes à côté des autres.

Tout était silence, chagrin.

Il resta à regarder vers l’intérieur sans oser sonner à la porte.

Il essaya de percevoir un quelconque signal, quelque chose qui puisse lui donner une idée de ce qui avait pu se dérouler là.Depuis la pénombre de la cour couverte au milieu de cette maison silencieuse, aucun signal, rien.

Il était comme pétrifié en aiguisant la vue et l’ouïe.

Il doutait.Sonner, accomplir la tâche de savoir ce qui s’était passé là ou s’en aller rapidement et se perdre dans le labyrinthe de la ville calcinée par le soleil.

Soudain il eût la sensation pronfonde qu’il était observé.

Il se retourna lentement et regarda vers la maison d’en face.

Une de ces typiques avec la façade plane, une porte en bois, une fenêtre de chaque côté et le mur couvert de petites pierres grises.

Il leva les yeux. Depuis la terrasse, un couple âgé le regardait.

Malgré les mètres qui les séparaient, il vit distinctement leurs yeux, sombres et avec une étincelle particulière. Ils ne bougeaient pas, ils ne parlaient pas. Ils le regardaient seulement.Un geste subtil sur le visage. Comme un sourire suave. Seulement ça.

Mais l’intensité du regard était énorme.

Ils leur disaient quelque chose, sans parler.

Perturbé, il se retourna. Il était tourmenté par la nécessité d’accomplir la mission qui lui avait été incombée.

Il cherchait encore un signe dans cette triste solitude comme un vide qui émanait depuis l’intérieur.

A ce moment, sortant du néant , un autre couple de personnes âgées s’est approché en marchant lentement sur le trottoir, à quelques pas de lui.

Ils se tenaient par le bras. Ils marchaient droit vers l’endroit où il se trouvait.

Il recula de deux pas pour leur laisser de l’espace entre lui et la bordure.

En passant à ses côtés, les deux personnes l’ont regardé avec ces yeux spectaculairement brillants, ce suave sourire qu’il avait vu émanant du couple de la terrasse. Les deux visages retournés vers lui.

A ce moment, comme un acte réflexe, il regarda encore une fois vers la maison d’en face.

Là, il n’y avait personne.

Il regarda à nouveau vers le couple qui venait de passer à ses côtés et il ne les vit plus.Il regarda dans tous les sens et ne vit personne.

Ni voiture, ni individu.

Seulement la chaleur, le soleil pénétrant et la sensation qu’il fallait partir de là immédiatement.

Il se précipita à marcher aussi rapidement que ses jambes pouvaient le lui permettre.

Durant tant d’années à revivre toutes ces choses pleines d’émotions, de drames et de merveilles, il donna mille tours à l’histoire.

Et à chaque fois, avec plus de netteté, la vérité s’est révélé à lui.

Ces êtres étaient sorti du néant , ils étaient là pour lui transmettre un message.Certains ont la chance ou l’intuition nécessaire pour tenir compte de ces signes.

D’autres, non.

Lui a vécu pour le raconter.

Aujourd’hui je fais honneur à ce récit, je vous le transmets.
Le monde n’est pas seulement ce que l’on croit voir. C’est beaucoup plus.

Enormément plus.

2 comentarios:

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