tag:blogger.com,1999:blog-58152980329544598532024-02-07T00:55:55.824-08:00LA VIDA MISMAhistorias y fotosUnknownnoreply@blogger.comBlogger45125tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-53991999624836396782008-07-28T14:50:00.000-07:002010-05-02T11:40:49.260-07:00SignesUne des histoires les plus fantastiques et belles que j’ai écouté durant les années grises, a été la suivante:<br /><br />Durant le mois de février de l’année 1977, la situation dans le pays était tragique pour presque tout le monde, quoique la plupart ne voulait pas s’en apercevoir.<br />Mais cela était beaucoup plus flagrant pour ceux qui, obstinément, prétendaient continuer avec un modèle de militantisme révolutionnaire, évidemment, hors de la réalité.<br /><br />Continuer quasi aveuglément, avec de grandes erreurs, dans l’appréciation de la véritable situation à travers laquelle la plus grande partie de la population passait, cela ne pouvait servir qu’à augmenter la douleur et les pertes déjà supportés durant l’année antérieure. Mais ils y avaient ceux qui continuaient.<br /><br />Sans trop de logique, sans savoir en réalité vers quoi l’on voulait aller.<br /><br />Il n’y avait plus de plans réalistes, ni de contact avec le peuple opprimé et souffrant, ni d’idées claires. On prétendait seulement survivre, mais mal.<br /><br />Dans ce contexte, qu’évidemment je pourrai approfondir plus amplement, chose qui nous éloignerait énormément de l’objectif de ce récit, ont succédé les faits que je veux vous raconter.<br /><br />Le protagoniste, membre de l’une des organisations révolutionnaires qui a acquis une très grande importance dans les années septante, assumait comme tâche, la propagande (on appelait ainsi la production et la diffusion de matériels de lecture, dépliants, volants ou journaux).<br />Une fois par semaine, il rencontrait un autre compagnon qui avait pour mission de distribuer ces documents aux différents groupes qui, malgré tout, persistaient dans la ville.<br /><br />Un jour, ce compagnon de la distribution n’est pas arrivé au rendez-vous.Quand il s’entretint avec le responsable, il commenta ce fait.<br /><br />La réponse fût dure à encaisser. Selon tous les indices, cet homme mince, grand et disgracieux, toujours souriant, a été séquestré. Et en apparence, quelque chose s’était aussi produit avec sa famille.<br /><br />Alors le responsable lui demanda quelque chose de totalement illogique du point de vue de la sécurité. Quelque chose qui par la suite, durant les années d’exil, l’a interpellé plusieurs fois.<br /><br />Il lui passa un petit papier avec une adresse et lui dit d’aller voir ce qui s’était passé dans cette maison.<br /><br />Et lui, avec cette discipline qui caractérisait ces jeunes pleins de courage, de foi et d’inconscience, a obéit.<br /><br />Quand il arriva dans le quartier en question vers deux heurs de l’après-midi d’un été d’une chaleur écrasante, avec le soleil sans remède, il vit que cette rue était déserte.<br /><br />Rien ni personne ne circulait dans les environs.Il s’approcha de l’adresse qu’il avait apprise par cœur.<br /><br />C’était une maison humble avec un muret sur lequel était posé un fil de fer tressé, dans le centre, une porte métallique de tubes et un grillage de fils de fer fins.<br /><br />On pouvait voir parfaitement à l’intérieur.Un couloir de carrelages et au fond, l’une de ces constructions avec une espèce de galerie couverte, les chambres collées les unes à côté des autres.<br /><br />Tout était silence, chagrin.<br /><br />Il resta à regarder vers l’intérieur sans oser sonner à la porte.<br /><br />Il essaya de percevoir un quelconque signal, quelque chose qui puisse lui donner une idée de ce qui avait pu se dérouler là.Depuis la pénombre de la cour couverte au milieu de cette maison silencieuse, aucun signal, rien.<br /><br />Il était comme pétrifié en aiguisant la vue et l’ouïe.<br /><br />Il doutait.Sonner, accomplir la tâche de savoir ce qui s’était passé là ou s’en aller rapidement et se perdre dans le labyrinthe de la ville calcinée par le soleil.<br /><br />Soudain il eût la sensation pronfonde qu’il était observé.<br /><br />Il se retourna lentement et regarda vers la maison d’en face.<br /><br />Une de ces typiques avec la façade plane, une porte en bois, une fenêtre de chaque côté et le mur couvert de petites pierres grises.<br /><br />Il leva les yeux. Depuis la terrasse, un couple âgé le regardait.<br /><br />Malgré les mètres qui les séparaient, il vit distinctement leurs yeux, sombres et avec une étincelle particulière. Ils ne bougeaient pas, ils ne parlaient pas. Ils le regardaient seulement.Un geste subtil sur le visage. Comme un sourire suave. Seulement ça.<br /><br />Mais l’intensité du regard était énorme.<br /><br />Ils leur disaient quelque chose, sans parler.<br /><br />Perturbé, il se retourna. Il était tourmenté par la nécessité d’accomplir la mission qui lui avait été incombée.<br /><br />Il cherchait encore un signe dans cette triste solitude comme un vide qui émanait depuis l’intérieur.<br /><br />A ce moment, sortant du néant , un autre couple de personnes âgées s’est approché en marchant lentement sur le trottoir, à quelques pas de lui.<br /><br />Ils se tenaient par le bras. Ils marchaient droit vers l’endroit où il se trouvait.<br /><br />Il recula de deux pas pour leur laisser de l’espace entre lui et la bordure.<br /><br />En passant à ses côtés, les deux personnes l’ont regardé avec ces yeux spectaculairement brillants, ce suave sourire qu’il avait vu émanant du couple de la terrasse. Les deux visages retournés vers lui.<br /><br />A ce moment, comme un acte réflexe, il regarda encore une fois vers la maison d’en face.<br /><br />Là, il n’y avait personne.<br /><br />Il regarda à nouveau vers le couple qui venait de passer à ses côtés et il ne les vit plus.Il regarda dans tous les sens et ne vit personne.<br /><br />Ni voiture, ni individu.<br /><br />Seulement la chaleur, le soleil pénétrant et la sensation qu’il fallait partir de là immédiatement.<br /><br />Il se précipita à marcher aussi rapidement que ses jambes pouvaient le lui permettre.<br /><br />Durant tant d’années à revivre toutes ces choses pleines d’émotions, de drames et de merveilles, il donna mille tours à l’histoire.<br /><br />Et à chaque fois, avec plus de netteté, la vérité s’est révélé à lui.<br /><br />Ces êtres étaient sorti du néant , ils étaient là pour lui transmettre un message.Certains ont la chance ou l’intuition nécessaire pour tenir compte de ces signes.<br /><br />D’autres, non.<br /><br />Lui a vécu pour le raconter.<br /><br />Aujourd’hui je fais honneur à ce récit, je vous le transmets.<br />Le monde n’est pas seulement ce que l’on croit voir. C’est beaucoup plus.<br /><br />Enormément plus.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-32711083657876279712008-07-12T17:00:00.000-07:002010-05-02T11:41:24.455-07:00EL MANUSCRITO ENCONTRADO EN BRUSELAS...La otra tarde Natacha me trajo unas cajas llenas de papeles y otras cosas que estaban en el sótano desde hacía bastante tiempo.<br /><br />Es la herencia del movimiento casi perpetuo que nos agita a todos los de mi familia desde tiempos muy remotos.<br />A un promedio de una mudanza cada año y medio, mas o menos, y no solo cambiando de barrio, sinó de ciudad y también de país.<br />El movimiento casi permanente, la vida casi errante, la trashumancia del exiliado impenitente.<br /><br />Y ella, claro, como buena hija mía que es, no solo heredó los hábitos.<br />También mis papeles, esculturas, fotografías, pinturas, grabados, libros y otras visicitudes de la vida de artista y ex refugiado político.<br /><br />Pero a veces hace falta compactar un poco todo aquello, el lugar no sobra últimamente.<br />Y es así que se puso a la tarea, junto a Cristina, Enrique y Alberto, de reacomodar los tan vapuleados archivos akásicos de treinta años por Europa.<br /><br />Yo estaba pensando en mi partida hacia Argentina pasando por Cataluña de dos días mas tarde, así que mucho no podía ocuparme de estos menesteres.<br />Pero bueno, las cajas allí estaban, y yo debía hacer el “triage” de aquello.<br /><br />Así que a la tarea me puse.<br /><br />Y claro, sale a relucir la historia cada vez que abrimos aquellos recipientes desde hace décadas cerrados.<br />Papeles, folletos, invitaciones a exposiciones ya olvidadas, fotos, pequeñas cosas.<br /><br />Tomé una, como se dice comúnmente, salomónica decisión, ya que no podía dedicarle mucho tiempo emocional a esta cuestión.<br />Coloqué cerca mío una gran bolsa de deshechos y comencé a tirar todo casi sin mirar.<br /><br />Pero de pronto, sorpresa.<br /><br />Tenía entre mis manos algo que escribí hacia mis veinte años, meses más o menos.<br /><br />Es un cuento, humedecido por los años de sótano. Lo había buscado intensamente en otros momentos, pues tenía de él un vago recuerdo y quería saber que era lo que podría haber escrito en aquellos tiempos tan lejanos.<br /><br />Resulta que en esa época estudiaba cine con Nicolás Sarquís. Y escribí este texto para, a partir de él, elaborar un guión para la realización de un corto metraje. No hubo tal, pero quedó este texto.<br /><br />En él se concentran no solo recuerdos personales y relatos de mi padre, de cuando volvía de sus viajes al Tucumán de los 50.<br /><br />El me contó la historia del niño lustrabotas que aparece en el texto.<br />Le agregué impresiones y recuerdos de mi propia infancia, y también le puse mucha imaginación.<br /><br />A lo que se sumó la tensión social de aquellos años, y las ideas que agitaban poderosamente a buena parte de mi generación.<br /><br />Después de pensármelo unos días, decidí ofrecérselo a ustedes en el blog.<br /><br />Me sabrán disculpar.<br /><br />A veces lo mejor que se podría hacer con estas cosas es tirarlas al papelero.<br />Pero fui débil y no pude.<br /><br />Prefiero con honestidad mostrarlo, quizás les guste algo de lo que en aquellas épocas escribía.<br /><br />El texto carece de titulo.<br /><br />Y confieso, por último, que le cambié el final.<br />Es decir, suprimí el aspecto trágico del desenlace para que quede así, mucho mas esperanzador, y también, quizás, mas idealista.<br /><br />O quizás no.<br /><br />En fin, ustedes decidirán.<br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-family:georgia;"><strong>Nació a orillas de la acequia, cerca del agua, debajo del techo de paja, a la sombra de los paraísos, cerca de los sauces llorones.<br /><br />Allí estaba ese mundo.<br /><br />Con el habló sin articular palabra. Allí creó sus seres fantásticos, y sus fantasmas.<br />Allí aprendió a jugar en el barro con el barro.<br /><br />Aprendió también a oír la oscuridad, con su cascada de grillos y de ranas desbarrancadas, con el crujir de los sauces contra el viento, con los sollozos de su madre junto al sol de noche.<br /><br />Intuyó que no había tregua.<br />Que nunca la habría.Era un sentimiento aislado, como un recuerdo muy lejano, que se terminó por caer a los diecisiete años, a pesar de que siempre había existido, mezclado con sus pobres recuerdos infantiles.<br /><br />Después de cumplir los siete años, comenzó a ir todas las mañanas hacia el pueblo, a la capilla.<br /><br />Le gustaba caminar por la huella más profunda del camino, saltaba los charcos más pequeños, pisaba los grandes. Pateaba todas las piedritas y latas del camino, en especial las de conservas, que rodaban mucho y caprichosamente.<br /><br />Llegaba casi siempre con las manos en los bolsillos y los ojos fijos en la vereda, tratando de sorprender algún charquito, entre ladrillo y ladrillo con su capa de escarcha como de vidrio verdoso, para pisarlo de improviso y poder sentir ese deliciosos crujido bajo las pampero.<br /><br />Después, se apoyaba contra la pared húmeda de la capilla, decorada de verde y con mil habitantes rumorosos con su reina araña, esperando que pasara alguien y extendía la mano deliberadamente embarrada.<br /><br />Más tarde, los saltos y las corridas alrededor de los que caminaban por la vereda. Los tirones en las mangas, especialmente de aquellos que entraban, quizás a rezar.<br /><br />Esto lo practicó mucho tiempo junto a los tres vagos del otro lado de la acequia, que llegaban casi puntuales a eso de las nueve, todos los días.<br /><br />Algunas veces, a medio día, se divertían peleando con los que iban a la escuela que quedaba pegada a la capilla. Sus caritas blanquitas, sus guardapolvo blanquitos, sus manitas blanquitas. Sus ojos con desprecio, sus bocas con insultos. ¡Negro de mierda, cabeza!<br /><br />A cada insulto, las piedras eran mas grandes, cada chillido dolía más adentro, le hacia arrancar piedras mas pesadas, con mas barro.<br />De vez en cuando aparecía un cura, que los corría blandiendo una vara, enredándose en la sotana.<br /><br />Pasó bastante tiempo de aquella manera, llevando algunos pesos todas las tardes a su rancho de allá cerca de los paraísos, de la sombrita fresca en el verano y del frío pegado en el barro del invierno, junto a la acequia.<br />Muchos días llevando monedas que se juntaban en el apagado tintineo del monedero de su madre.<br /><br />De su padre, hacia mucho tiempo que no sabía nada.<br />Tan solo recordaba los gritos de una noche, mucho, mucho tiempo atrás. De su madre gritando despeinada, de su padre tambaleante y con los ojos rojos. De dos bultos que se agitaban y luchaban, a contra ritmo de sus sombras, del sol de noche agitándose despavorido en el centro del rancho.<br />Siempre se acordaba de esa escena. Era quizás el único recuerdo claro de su padre, de la representación de su padre. De un hombre que siempre venía a su mente con ojos llorosos, con puños grandes, que golpeaban la mesa con rabia, haciendo volar los vasos. De aquellos nudillos rojos de desesperación, quizás de golpear puertas en vano, o mesas, no sabia bien.<br /><br />Después, vinieron otros padres, pero nunca los recordó mucho, será porque nunca se fijó demasiado.<br />El único recuerdo que quedaba de ellos eran sus hermanos que ya a esas alturas eran cuatro.<br /><br />A los diez años decidió que en invierno el parador donde se detenían los trenes, era el lugar mas lindo del pueblo. Era todo blanco, bastante altas sus paredes, y cuando se apoyaba en ellas sentía como un viento caliente en la espalda.<br />Allí se sentaba a la hora de la siesta, después de estar bajo la fría sombra de la iglesia. Y se adormecía despacito, porque ya se había comido el pan robado al panadero gordo con bigotes y alpargatas de enfrente a la plaza.<br /><br />Había que esperar que sacara la canasta a la vereda para subirla al carro, y fuera adentro a buscar otra. Entonces lanzarse a toda carrera y pescar un pan al vuelo.<br /><br />Siempre había viejos que venían a pararse un rato al solcito junto al paredón. Y a veces las chicas de la tienda de enfrente, la de las vidrieras llena de dibujos de gatitos enredados en ovillos de lana y calzones para viejas.<br /><br />Pasó el tiempo.<br /><br />Un día se encontró por allí a uno de sus antiguos compañeros de tirar la manga.<br />Cuando volvió para el rancho, ya se traía dos cajones de manzanas nuevitos. Se paso hasta tarde martillando.<br /><br />Al otro día ya estaba instalado desde el primer solcito de la mañana junto al paredón blanco, con su cajoncito, un par de cepillos, un trapo que antes era una camiseta y dos tarros de cobra.<br />Así empezó la nueva etapa, muy productiva los días en que paraba el tren de Buenos Aires, donde venían porteños que preguntaban si tenia padre, donde vivía, cuantos hermanos tenia, a quien le daba el dinero…, y que después, generalmente, terminaban pagando el doble por la lustrada.<br /><br />Los vagos de la iglesia decían que la cosa era irse para Buenos Aires. Siempre lo decían, hasta que no los vio más.<br />_Se fueron nomás_ le dijo el cafetero de la estación.<br /><br />A el lo asustaban un poco esos porteños con sus zapatos bonitos, siempre brillantes, que se lustraban sin necesidad, y encima pagaban doble.<br /><br />Por los quince empezó a irse para las chacras. Era lindo caminar entre lo maizales, donde no había viento frío, con el solcito tibio y el ruido crujiente de las cañas.<br />Sentía en sus brazos una fuerza que crecía, que se asentaba en las manos. En las manos que ya tenían la necesidad de aferrar un machete, un hacha, o un pico. Tal vez otra mano.<br /><br />Anduvo mucho por las chacras. Visito todas las de por allí. Al final terminó acostumbrándose a las historias de los chacareros, de que no había trabajo, de lo poco que había lo hacían con sus hijos, que para colmo el nunca había estado en esto, que tenia pinta de vago, que había que levantarse temprano y trabajar mucho.<br />Siempre las mismas historias. Y el siempre repetía lo mismo. Que quería trabajar, que iba a aprender, que se levantaba temprano. No dio resultado.<br /><br />¡En Buenos Aires trabajás de lo que sea, si hay para todos, tienen la plata del país los porteños. Podes emplearte en un bar, o en una fábrica, si conseguís. Siempre hay rebusque. ¡Tomatelás, pibe! Eso le dijo el cafetero de la estación.<br /><br />Con los dieciséis años que ya tenia se sentía con fuerzas, capaz de hacer muchas cosas, hasta de levantar bolsas de cincuenta quilos, sin doblarse, de puro macho. Seguro que los de allí son todos unos flojos, se decía, y cada vez sentía que tenía mas fuerza.<br /><br />Hasta que un día metió sus cosas en un bolso y se fué. Con sus pocas pilchas, sus pequeñas cosas, sus grandes esperanzas.<br />Tenía donde ir, una dirección, la de uno de los vagos que no veía desde por lo menos los catorce años.<br />¡Es en una villa, decile al Juan Carlos que me mande unos pesitos en cuanto pueda!, fue lo último que le grito la vieja desdentada desde la puerta del rancho, al otro lado de la acequia, la tarde antes de irse.<br /><br />Todo era ruido y ecos, gritos y corridas. Lo empujaron varias veces, tropezó otras tantas con bultos apoyados en el suelo, junto a personas que se abrazaban, se besaban, clamaban hacia las ventanillas.<br /><br />¡Ya estoy en Buenos Aires…la pucha!<br /><br />Pero Buenos Aires se le reducía rápidamente a ese conglomerado de gente que lo arrastró hasta el hall enorme y luego lo dejó solo.<br /><br />Dejo el bolso en el suelo, tomo aliento, pensó y repensó, compro Clifton y tomó un café parado.<br />Sentía un calorcito en el bolsillo, allí donde su mano izquierda apretaba el papelito. Tomó impulso y salió a la calle.<br /><br />Una explosión.<br /><br />Era un mundo que estallaba en sus oídos a cada instante. Vio esa noche falsa, falsamente iluminada, falsamente dividida por todos esos, que corrían a treparse a los colectivos, que comían panchos parados leyendo el diario, empujando el final de la salchicha con el dedo para poder salir a correr a la calle mas rápido, los que gritaban, los que puteaban, los que esperaban.<br /><br />Los que esperaban sentados sobre valijas y bolsos, con la misma cara que seguramente tenia el en ese momento. Le vino de pronto el recuerdo de las noches con ranas y grillos, junto a la acequia.<br /><br />Esa noche dormitó sentado sobre el bolso, apoyado contra una pared de la estación.<br />Se despertó o mejor dicho, abrió los ojos cuando los gritos aumentaron hasta hacer insoportable el esfuerzo por tenerlos cerrados.<br /><br />Se levantó, se estiró, volvió a mirar ese mundo que lo rodeaba. El nuevo mundo.<br />Registro el bolsillo, como con miedo, hasta sentir con la punta de los dedos al papelito, que allí lo esperaba.<br /><br />Después de mirar minuciosamente como el agua del inodoro se llevaba una parte que había sido suya por un tiempo, se dirigió lentamente a tomar un café. Luego preguntó varias veces hasta encontrar un diariero diligente.<br /><br />Trepó a un montón de hierro trepidante y sudoroso, donde se amontonaba gente que tenia la mirada extrañamente perdida. Los miró un instante y luego sintió vergüenza, bajó la cabeza y se dedicó a ver como los zapatos de distintas razas se pisoteaban, se empujaban y entrechocaban en una especie de enjambre oscuro, cerca de los suyos, que le parecieron distintos a los de los demás.<br /><br />Eso duró solo un momento, pues enseguida, gracias a una formidable fuerza aplicada a la altura de sus riñones, cayó sobre los sonámbulos. Le quedó en la retina una imagen, la de sus zapatos hundiéndose en la misma oscuridad de los otros.<br /><br />Después de sostener alguna batallas subterráneas, de escuchar algunas discusiones cerca de sus oídos, y haciendo esfuerzos por entender las explicaciones que le dieron algunos de los que lo rodeaban, se largó cansado del armatoste rodante.<br /><br />Empezó a caminar por vereditas embarradas, un poco sorprendido por el amontonamiento de latas y maderas, ropa flameando, antenas de televisión como garras contra el cielo gris, viejos sentados sobre cajones, apoyados cerca de puertas de arpillera, con la mirada fija en algún lugar del tiempo.<br /><br />Perros flacos y barro. Chicos flacos y barro. Mucho barro, mucha vida flaca en él, jugando con él, hundiéndose en él.<br /><br />Preguntó y le dijeron. Mas adelante volvió a preguntar. Esta vez mostró el papelito. Otra vez le dijeron.<br /><br />Se sentó a pensar sobre un cajón de manzanas. Prendió un cigarrillo y se dio cuenta que estaba solo, y si alas.<br /><br />_Parece que el Juan Carlos se fue a otra villa. Nadie sabe donde está_ Eso pensó que le iba a mandar a decir a la vieja del rancho, al otro lado de la acequia.<br /><br />Como a los tres cigarrillos y un pedazo de pan que tenia en el bolso se le acercó una vieja.<br />Lo miró despacito, plantada frente a él.<br /><br />…que lo mejor que puedo hacer es volverme a mi pueblo, y si no, que lo vaya a ver a un tal Gonzalez, en el centro. Que cuando me de el trabajo y tenga los termos vuelva a pasar la noche en su rancho, si no tengo donde ir…<br /><br />Iba pensando y pateando una latita, un rato después que la vieja le apoyó la mano en el hombro y desapareció tras una arpillera.<br /><br />El señor Gonzalez. Dos labios carnosos y con bigotes le explicaron rápidamente lo que había que hacer y donde tenía que ir, mientras dos ojitos brillantes lo estudiaban milimétricamente. Con manos diestras lo cargó con termos, vasitos de plástico y un birrete amarillo.<br /><br />Ya estaba de nuevo en la calle y con un trabajo.<br /><br />Pero se sentía solo y desarmado, caminando por la vereda, a pesar de que los termos parecían cañones. Casi la misma soledad que sentía apoyado contra la pared blanca, sentado en el cajoncito.<br /><br />Encontró en la villa un calor distinto. Con el tiempo era como si su ranchito de la acequia se hubiera multiplicado por mil. Había muchos hombres, muchas mujeres, muchos chicos.<br /><br />Casi todos hablaban con tonadas que se le hacían familiares. Usaban palabras similares, reían, gritaban, jugaban, peleaban, iban y venían. Trabajaban con algo de familiar. Poco a poco se sintió menos solo.<br /><br />Y los sábados y los domingos de partido en la portátil, de grandes risas con el vino en el aliento y los barriletes de papel de diario por sobre las antenas de televisión, volando mucho mas alto que ellas, lo encontraron con las ganas de ser él,de él, para él y para todos, con todos.<br /><br />Con su mano sobre otra mano.<br /><br />Cada vez los termos le pesaban más. Le pesaba estar solo en el tren o la estación, vendiendo calor en vasitos de plástico.<br />El contraste entre las noches en los trenes y los mediodias de los sábados y domingos era cada vez más fuerte.<br /><br />Hasta que una noche fué y le dejó los termos, los vasos y el birrete a las manos de la boca con bigotes y ojitos sorprendidos, y salió corriendo para la villa, y lo despertó al Coco para decirle que a la mañana se iba para la fabrica con ellos.<br /><br />Y con el tiempo, mientras se lavaban todos juntos las manos y los brazos, riendo, gritando, hablando sin parar todo lo que no podían durante el día por el ruido de las maquinas, se dio cuenta de que ya era un compañero, porque tenia compañeros.<br /><br />Y que eso era la mejor cosa que le podía pasar, porque todas esas manos que se sacaban la grasa negra eran como de hierro, porque estaban todas juntas, y lo defendían a el también.<br /><br />Entonces hundía los puños en el agua con jabón, sintiendo que se unía a la fuerza, con su propia fuerza.<br /></strong></span>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-48148620819435831532008-07-01T16:25:00.000-07:002010-05-02T11:41:48.861-07:00La terrasse<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgodU3Dx3ko4ijOIeOPO5qOFGLs4paE9u1PO6qwfZG27tQzVkmxd22chN1xeIW737CZiOL7rZjvNVW2HbZhRIbnbXNN38_ISq8_9ia6365Nkca1YIdn8LuGn_LtqdyJkytlIKawgTijHOU/s1600-h/HORIZONTE-VIEDMA-100.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5218191127353059522" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgodU3Dx3ko4ijOIeOPO5qOFGLs4paE9u1PO6qwfZG27tQzVkmxd22chN1xeIW737CZiOL7rZjvNVW2HbZhRIbnbXNN38_ISq8_9ia6365Nkca1YIdn8LuGn_LtqdyJkytlIKawgTijHOU/s400/HORIZONTE-VIEDMA-100.jpg" border="0" /></a>Dans mon quartier de maisons basses, le bâtiment d’en face était le seul qui dépassait les autres.<br /><br />Trois étages du mastodonte immense et horrible construit à grands efforts par la famille Fasio.<br /><br />J’aidais Anibal, le fils majeur et mon meilleur ami de ses années-là, dans ses tâches de maçon.<br /><br />Mon objectif était qu’il se libère rapidement de la dure besogne qui s’imposait à lui quotidiennement pour qu'il pût venir jouer chez moi, dans le fond du jardin.<br /><br />Cet édifice a été très important dans mon enfance.<br />Là, j’ai connu le travail pour la première fois et dans ses détours à moitié construits, j’ai spéculé avec Anibal sur les secrets de l’amour, les femmes et la vie.<br /><br />Je suis tombé amoureux pour la première fois dans la vie d'une fille du quartier et j’ai appris beaucoup d’autres choses.<br /><br />Comme j’étais presque de la famille, je rentrais dans la maison des Fasio à n’importe quel moment, même quand mon ami n’était pas là, je m’asseyais sur une chaise près de la bibliothèque, et je me submergeais dans les volumes de l’encyclopédie britannique que personne regardait, à part moi.<br /><br />Encore maintenant, je garde le souvenir quasi intacte des nombreuses lectures de cette époque.<br /><br />L’univers, les hommes célèbres, la chimie, les étoiles, tout était quelque chose de délicieux, je le dévorais même sans comprendre beaucoup de ces paroles.<br /><br />Dans l’appartement dévasté, au milieu du chaos de cette famille de six frères, je m’isolais et je jouissais avec le mystère.<br />J’ai cru soupçonner quelques unes des clés secrètes. Peu importait la réalité. Du moins ce qui s’entendait habituellement par réalité.<br /><br />Une muse évanescente me montrait les voiles qui couvraient sa beauté. Et il me semblait qu’elle faisait le geste d’en enlever.<br /><br />Moi, je croyais et c’était le plus important.<br /><br />Savoir. C’était la consigne.<br /><br />Mon père n’était pas étranger à cette obsession. Il obtint d’une quelconque manière, qu’elle fût mienne aussi. Du moins l’une d’elle.<br /><br />Et j’étais là, à dévorer l’impénétrable. Essayant par tous les moyens de retirer des voiles à la beauté. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout de cet édifice, a été sa terrasse.<br /><br />C’était la porte ouverte au ciel, c’était mon observatoire de l’au-delà. Il est pour moi impossible de me rappeler, et encore moins de quantifier, les heures que je passais accroché au mur qui me protégeait du vide en regardant l’horizon.<br />Cette ligne indéfinie, indéfinissable.<br />Magique à n’en plus pouvoir.<br /><br />L’horizon n’était pas seulement ce mélange diffus de contours, de protubérances et de couleurs. C’était l’essence de tout. C’était ce qu’une fois sera. C’était la promesse, l’objectif, le rêve.<br />Et par dessus tout, le désir.<br /><br />Voyager, m’en aller très loin. Connaître tout ce que la distance impossible à mesurer promettait. La distance du monde, et ma distance.<br /><br />L’horizon c’était ça et c’était moi. On formait une même chose.<br /><br />Je l’ai tellement aimé comme on aime une femme impossible, qui existe seulement en soi.<br />Tant comme la languide rumeur d’un avion qui s’éloignait dans l’après-midi.<br />Cette rumeur de ces années-là, avec moins de turbines et plus d’hélices qu’aujourd’hui. Ce ronronnement lointain qui me transportait vers une autre dimension. Ces mystérieux navigateurs du ciel allaient vers l’horizon.<br /><br />Vers mon horizon.<br /><br />Je les suivais avec le regard jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Mon rêve les accompagnait.<br /><br />Plusieurs fois, je me réveillais au milieu de la nuit avec ce bruit dans les oreilles ou avec la sirène lointaine des locomotives diesel du chemin de fer Sarmiento, qui roulaient vers le centre de la grande ville que je ne connaissais presque pas mais que j’imaginais.<br /><br />Les années de cette enfance se sont écoulées mais ma passion pour la terrasse, non. Je montais là, même quand adolescent, la vision s’était étendue un peu plus loin.<br /><br />Le ciel blanc d’étoiles, dans les nuits chaudes et silencieuses de l’été, complétait l’horizon des soirées.<br />L’abîme noir et ses mystérieux mouvements nocturnes me faisaient rêver autant que l’horizon.<br /><br />Mais c’étaient des rêves d’un autre caractère.<br /><br />Pendant que l’horizon m’appelait et me racontait des choses de ma vie à venir, la phosphorescente noirceur du ciel se référait à quelque chose que j’avais peut-être été mais que je devais découvrir.<br /><br />Tout était là. L’avant et l’après.<br /><br />Et au milieu, mes yeux avides et mon cœur à battre à tout rompre dans ma poitrine.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-74355916314294865212008-06-14T02:05:00.000-07:002010-05-02T11:42:46.973-07:00EL CHE<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-_E9EVtaPOsVY4IvcxlTILpiYPr4Ym4HzUCPf0Y4fwMzfFD51YZ0DW1zwPdnS_EPS8gnIWDvMBXfNu5Tb7JVrxdKSSmqLLibWHdtga4OlHC_YJtRMGqopx5sXOqv1ZG9PdNNY9i9-cHk/s1600-h/chelindo.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5211661831727200226" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-_E9EVtaPOsVY4IvcxlTILpiYPr4Ym4HzUCPf0Y4fwMzfFD51YZ0DW1zwPdnS_EPS8gnIWDvMBXfNu5Tb7JVrxdKSSmqLLibWHdtga4OlHC_YJtRMGqopx5sXOqv1ZG9PdNNY9i9-cHk/s400/chelindo.jpg" border="0" /></a><br /><div><strong><em>Extracto de un artículo de Mario Jorge Muñoz, publicado por PL, a su vez incluido en Bolpress.<br />Es parte de una entrevista realizada a la doctora Aleida Guevara March, uno de los cinco hijos de Ernesto Guevara, el Che.<br />De esta forma, quiero homenajear al Guerrillero Heroico en su 80 aniversario.</em></strong><br /><br /><span style="font-size:130%;">"Hace unos días discutía con un francés. Él me decía que si el ejemplo de mi padre hubiera sido útil, en el mundo existirían muchos hombres como el Che y él no conocía a ninguno. </span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Le contesté que ni él ni yo teníamos la capacidad para decir que en el mundo no hubiese miles de Che. </span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Pero además que no olvidara que Ernesto Guevara se había encontrado con un Fidel Castro, con un grupo de hombres decididos a hacer una revolución real. Que Che Guevara había tenido la oportunidad de estar con el pueblo cubano, y que ese pueblo lo había apoyado hasta las últimas consecuencias para que él pudiera llevar a cabo su sueño.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Entonces le dije que quizás haya miles de Che en el mundo, pero no han tenido la oportunidad de manifestarse.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">"Es muy interesante, por ejemplo, ver a los jóvenes en Italia, que no tienen nada que ver con mi papá, o la gente en España, preocupadas por conocer de mi padre directamente de nosotros.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Eso es un signo de que realmente en el mundo hay gente con muchos deseos de hacer algo más, de no quedarse atrapada en la sociedad de consumo y tratar de ayudar a sus semejantes.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Para mí es un estímulo tremendo.</span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">"Pienso que el Che es una bandera en el mundo, una bandera para la dignidad, para la fuerza, para la valentía. Desgraciadamente murió siendo un hombre joven, 39 años, y seguirá siéndolo eternamente. Si realmente lo podemos conocer más y llevarlo un poco adentro, entonces ese joven que nos entregó un ejemplo tan completo del hombre del siglo XXI, cumplió su objetivo fundamental en la vida. </span></div><br /><div><span style="font-size:130%;"></span></div><br /><div><span style="font-size:130%;">Porque seríamos capaces de ser hombres mejores, los hombres que él quería para el mañana. Y por tanto la sociedad, la humanidad, viviría mucho mejor".<br /></span></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-22136318986199259912008-06-11T01:29:00.000-07:002010-05-02T11:43:40.067-07:00Les heures magiquesDans la tiédeur flottent d’étranges filaments blancs. Ils viennent du ciel, ils volent silencieusement, ils restent collé sur les plantes et sur les poteaux de téléphone.<br />La lumière est puissante, brillante, immense.<br /><br />Le mystère reste collé sur les mains quand nous courons sur le trottoir pour les attraper. Et quelques secondes après, comme un rêve, il disparaît. On dit qu’il se nomme : « Baba del diablo » (bave du diable)<br /><br />Personne ne sait ce que c’est.<br /><br />Mon père s’aventure à dire que la cause peut en être une éruption, lointaine, évidemment, d’un quelconque volcan. Mais ces années-là, les volcans n’explosaient pas. Cela est plutôt dû à un souvenir de son enfance.<br /><br />Je crois que ce fut avec le Krakatoa.<br /><br />Allez savoir!<br /><br />Les langues blanches continuent à descendre silencieusement. Tout le quartier fait la sieste.<br /><br />L’heure prodigieuse commence.<br /><br />Au fond de la maison, parmi d’autres arbres, il y a un oranger. Au printemps, il se remplit de petites fleurs blanches et il s’en dégage un merveilleux parfum. Dans le silence de l’après-midi a peine commencée, les abeilles bougent dans une rumeur ailée et laborieuse. Je passe de longues minutes à les observer.<br />Elles volent au-dessus des fleurs, précises et minutieuses.<br /><br />Je me fonds avec le silence, je bouge secrètement.<br /><br />Parmi les feuillages, les fourmis, en file indienne, sont concentrées dans leur transport de matières premières pour leur futur incertain. En réalité, elles ne savent pas qu’il est incertain. Moi, je le pressens, avec cette envie qui me dépasse de jouer comme si elles étaient une colonne de Japonais méchants avançant dans la jungle d’une île du Pacifique. Et que moi, je suis la glorieuse et puissante aviation nord américaine qui les bombarde. Mais cette après-midi, je décide, magnanime, de les laisser en vie.<br /><br />Au fond du jardin, il y a des choses qui m’intéressent plus.<br /><br />Une montagne de décombres qui, durant de nombreuses années, est restée là, les restes de la construction relativement accidentée de la maison.<br /><br />Gloire de mes vieux, gigantesque pas en avant pour la famille, la maison de Castelar a été le délice de nos familles, le moment le plus merveilleux de mon enfance et de la maturité de mes parents, je suppose.<br /><br />Dans cette montagne presque couverte par un genre de liseron qui traîne et qui envahit tout, il y a un monde. De petits insectes, certains d’une couleur verte métallique qui me fascinent, d’autres pas si beaux mais non moins intéressants. Il y a les habitants vivants, qui se traînent, qui fuient effrayés ou d’autres qui essayent de se camoufler dans la quiétude la plus absolue.<br />Il y a aussi les habitants morts, comme cette peau d’araignée, gigantesque et impressionnante, que j’ai trouvée parmi les décombres. Elle était parfaitement conservée, entière, c’était une découverte sensationnelle.<br /><br />Dans le sommet de la petite montagne, juste à l’angle des deux grillages en fil de fer qui nous séparait des maisons du fond et du côté gauche, s’érigeait un des deux mûriers. Y grimper était l’un des sports favoris.<br /><br />Pour plusieurs raisons.<br /><br />Premièrement, pour la sensation inégalée que produisait le fait d’être dans les hauteurs de l’arbre à moitié caché par les feuilles. Deuxièmement, par la quantité de vies secrètes qui glissent entre les branches. Et troisièmement et le plus émouvant : de là on voyait assez bien, une partie du jardin des voisins, les Elman qui vivaient dans leur énorme maison verte de style, disons, colonial.<br /><br />Et dans le jardin, en plein soleil, la merveilleuse blonde sans soutien-gorge. Cela n’était pas croyable.<br /><br />Me glissant sur la branche le plus délicatement possible, essayant de ne pas provoquer le moindre bruit, enfin, je pus voir réellement ce que j’avais tant imaginé. Blanche et fulgurante beauté.<br /><br />Bruyant silence de l’après-midi.<br /><br />Magie ancestrale.<br /><br />Heure des apparitions secrètes.<br /><br />Les habitants du monde occulte se montrent à l’arrière des arbustes et des touffes d’herbe. La cigale chante dans la chaleur vibrante. Et ces points lumineusement rosés que je n’oublierai jamais.<br /><br />Première rencontre avec le corps d’une femme, lointain mais puissamment gravé dans mes souvenirs des neuf ans.<br /><br />Malena, la nommaient ses parents. Des années après, chaque fois que j’entendais ce tango, ses seins me venaient à l’esprit.<br /><br />Mais cette vision ne durait pas car suspectant cette jeune femme lumineuse de savoir que je l’observais, je descendais rapidement de ma branche. Et je retournais à mes occupations scientifiques.<br /><br />Dans le garage, j’ai trouvé le verre dont j’avais besoin et avec un soin exquis, j’y posais le corps de l’araignée.<br /><br />Je l’ai installé parmi les trophées sur le bureau que mon père avait fabriqué dans la chambre qui avait appartenu à ma grand-mère. Et je n’ai rien dit.<br /><br />Je suppose que ce fut le lendemain matin, ou un autre, peu importe, pendant que ma mère était occupée à nettoyer que cela arriva.<br /><br />Moi, j’attendais le moment avec plaisir.<br /><br />Un trépignement furibond et quelques cris nerveux m’ont indiqué que l’orage approchait. En une seconde, ma mère était dans la cuisine, haletant et quelque peu échevelée. Il y a une énorme araignée sur ton bureau, me cria-t-elle angoissée, en essayant de trouver quelque chose qui puisse tuer un tel monstre.<br /><br />Tranquille, sans interrompre mon petit déjeuner, je lui dis qu’elle était à moi, qu’il n’y avait rien à craindre, qu’elle était bien morte.<br /><br />Bien sûr, il va de soi que d’une certaine manière, elle pensa que moi, j’étais un maudit.<br />Elle me cria hors d’elle, pourquoi je ne lui avais pas dit que j’avais placé cette horreur là, et en plus, pourquoi je ramassais ces porcheries, etc.<br /><br />J’ai simplement déclaré que c’était ma collection, avec le serpent placé dans le vase contenant du formol, et le cerveau humain dans une situation identique, prêté pour un temps par ma voisine d’en face, Perla.<br /><br />Et pendant que ma pauvre mère déchargeait son angoisse en me disant tout ce qu’elle pensait de ma collection morbide, je sentais monter en moi, l’un de ces plaisirs que j’ai souvent senti, plusieurs années plus tard, en infligeant une petite méchanceté aux diverses femmes qui sont passé dans ma vie et qui m’ont toléré. Un petit rire compulsif m’émeut, je ne pouvais pas l'éviter.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-8007452582694426772008-05-29T16:28:00.000-07:002010-05-02T11:37:05.212-07:00ALGUNAS FOTOS<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT0UCKlQ4NpJkEcmLOH7_xK5EIEK9RFNsSK7HpvuiDlAYWgzdJgmiQwtOZrg6EGge3W-y69tJDD8sMYXP7Y4-hnifeNmMXVexJcdxh3DssSn87bJzIEBGZ0QbXuMnxDOLYxJBXuB16aV0/s1600-h/soledad-viedma-www.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5205946267858183362" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiT0UCKlQ4NpJkEcmLOH7_xK5EIEK9RFNsSK7HpvuiDlAYWgzdJgmiQwtOZrg6EGge3W-y69tJDD8sMYXP7Y4-hnifeNmMXVexJcdxh3DssSn87bJzIEBGZ0QbXuMnxDOLYxJBXuB16aV0/s400/soledad-viedma-www.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSwFuKtfGcSMp0TipYWnQjL68fGZDX7Eor1zLc5aINh1FT2ylqAQKhineJP3QKR8mBcqlYVaS61kpoPgIuBCaqhzwxIvB-_nvaqyLnUWIILxj65bYhRPtPG1DD91XWxxn-oQmylVN0DzQ/s1600-h/curva+y+arbol-www.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5205946147599099058" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSwFuKtfGcSMp0TipYWnQjL68fGZDX7Eor1zLc5aINh1FT2ylqAQKhineJP3QKR8mBcqlYVaS61kpoPgIuBCaqhzwxIvB-_nvaqyLnUWIILxj65bYhRPtPG1DD91XWxxn-oQmylVN0DzQ/s400/curva+y+arbol-www.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFsJKv2bRJh2w-XIBFjAj_X7BV_7Ls0IQ7F9DCzC2SIRvrendSNQyANf7gTWbnO20fYpL2or5smiwB1Ko6uZ4wjSTjAhQMBTen4J9TKvHNjH_eN3zzFKWID1WnZl7RGE6cxRd-BhxILJI/s1600-h/TAMBOR-ROJO-WWW.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5205945984390341794" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFsJKv2bRJh2w-XIBFjAj_X7BV_7Ls0IQ7F9DCzC2SIRvrendSNQyANf7gTWbnO20fYpL2or5smiwB1Ko6uZ4wjSTjAhQMBTen4J9TKvHNjH_eN3zzFKWID1WnZl7RGE6cxRd-BhxILJI/s400/TAMBOR-ROJO-WWW.jpg" border="0" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-29817448855373803042008-05-25T03:48:00.000-07:002010-05-02T11:37:39.422-07:00ROGELIOHacia el final del año 1975, trabajaba en una fábrica en los alrededores de Chacarita, por la zona de las bodegas.<br />Había dejado todas mis anteriores ocupaciones y me había “proletarizado”.<br /><br />Fue una experiencia inolvidable, me acercó de verdad al real mundo de los trabajadores, de la superexplotación por un lado y también de la solidaridad de clase. Esta expresión puede resultar hoy extraña. Pero era, y es, una realidad que desde la clase media no se puede casi percibir.<br /><br />Innumerables anécdotas de momentos vividos aquellos meses me servirían para demostrar la diferencia abismal en el tipo de relación que se da en un grupo importante de hombres trabajando dura y sincronizadamente, día a día, por un salario muy pobre. Es fundamental que cada uno sea parte de un todo para que la máquina productiva no se detenga.<br /><br />Todos son importantes y ninguno es esencial.<br /><br />Todos aquellos compañeros de esos días provenían de orígenes muy humildes, había muchos paraguayos, y la casi totalidad venía de diferentes provincias del norte y nordeste del país.<br /><br />Pero hoy quiero centrar mi relato en uno de ellos.<br /><br />El compañero que me ayudó a conocer a fondo lo que es la solidaridad y la humildad, la ternura y la nobleza del hombre que es conciente de que su única posibilidad está en su fuerza de trabajo y en su clase.<br /><br />Un proletario, un obrero, un hombre sensible y llano, un gran amigo.<br /><br />Como decía al principio, eran los últimos meses del 75 y también los últimos del corrupto, perverso y decadente gobierno de Isabel Perón.<br />La preparación más perfecta para el periodo más negro y horrendo que sufrió la Argentina, a partir de marzo de 1976.<br /><br />En aquellos momentos, la inflación era delirante y la reseción golpeaba con dureza.<br />Las fábricas trabajaban a media máquina.<br /><br />Yo cumplía el turno que iba de las 14 a las 22 horas. Pero a partir de la 20, más o menos, la producción se paraba, y nos mandaban a realizar tareas anodinas y sin mayor importancia.<br /><br />El capataz, una de esas tardes, me señaló una inmensa pila de deshechos metálicos, sobre la que había dos o tres hombres trabajando. Me dijo que fuera a ayudarlos.<br /><br />Cuando me senté junto a ellos nadie hablaba. Todos ayudados de un trozo de varilla de hierro revolvían en la cima de la montaña.<br />Los miré y esperé.<br /><br />Uno de ellos, casi sin levantar la vista me dijo que había que recuperar todo lo que encontrara de aluminio. Era el negocio del capataz, según supe luego.<br />Al cabo de un momento, comencé a retirar los pedacitos de aluminio y ponerlos junto a lo ya extraído. El que estaba justo enfrente levantó apenas la cabeza, y sus ojos negros y brillantes sonrieron. Con una mezcla de ironía furiosa y amistad en ciernes me dijo:<br />_ ¡Bienvenido al mundo de los cirujas!<br />Estallamos en risas y compartimos un cigarrillo.<br /><br />Así conocí a Rogelio.<br /><br />Era un formoseño flaco y alto, con una cara muy especial. Para darse una idea, los compañeros lo llamaban Franquestein.<br /><br />Pero a pesar de ello era alguien extremadamente agradable, con esa forma tan característica de hablar de aquellos que usan corrientemente el guaraní.<br /><br />Me sorprendieron rápidamente sus conocimientos, sus inquietudes, sus ganas de saber más.<br />Hablaba de cosas de la vida y de política, pero también de libros y de historia.<br /><br />Con el tiempo le conté de mi militancia y el simplemente me miró de reojo, sonrió apenas y me contestó que ya lo sabia.<br />Me quedé mudo y expectante.<br />Me dijo que se notaba que yo no era obrero. ¿Y que podía estar haciendo un tipo como yo allí subido a esa pila de chatarra, aquella tarde?<br />Así que ni bien me vio subir, ya sabía por donde venia la cosa. Y con la charla, se dio cuenta de que peronista no era.<br /><br />El cálculo fue fácil.<br /><br />Y por eso, me dijo, empecé a respetarte más. Porque no buscaste la manera de convencerme de nada. Solo escuchaste y respondiste a mis preguntas.<br />Unas semanas después, en la parada del colectivo me dijo:<br />_“Te quiero invitar a conocer mi casa, mi señora, el barrio donde vivo.”<br />Un sábado por la mañana quedamos en vernos, me esperó en la estación de Merlo.<br /><br />Para llegar a su casa, había que tomar un colectivo que se internaba profundamente en aquél vasto territorio completamente desconocido para mí por aquellos tiempos.<br /><br />Nos bajamos en una zona donde por cada manzana había cuatro o cinco casitas humildes, era casi todo terreno baldío.<br /><br />Él vivía en una pequeña construcción en una esquina. Solo dos habitaciones, es decir, una cocina y una habitación.<br />Una casillita pequeña afuera era el baño.<br /><br />Su gran objetivo del momento era juntar dinero suficiente para comprar un tanque de agua, para poder bañarse con una ducha.<br /><br />Su mujer era una muchacha muy bonita, suave y tranquila como él, pero rubia. Creo que se habían conocido en Buenos Aires, cuando llegó del norte con su madre, buscando un mejor lugar para vivir y trabajar.<br /><br />Me contó que no soportaba el ruido de la ciudad. Había pasado su niñez y adolescencia en las cercanías de la selva.<br />El colectivo que circulaba por una de las calles en que se encontraba su casa lo volvía loco con su estruendo. La frecuencia era de uno por hora.<br /><br />Conociéndolo me di cuenta de que todo lo que yo podía tener como intuición, el lo tenia naturalmente.<br /><br />Me contó cosas asombrosas.<br /><br />Una vez había ido a visitarlo un primo de la ciudad. Salieron por la noche a caminar por la selva. Le pidió que llevara botas. Él iba simplemente con alpargatas.<br />El motivo era muy simple. Él podía oír a las serpientes. Nunca iba a pasar cerca de ninguna, y menos pisarla.<br /><br />El primo reía de sus aseveraciones.<br /><br />Pero cuando regresaban, contó que había sentido que su pie se enganchaba con algo. Cuando miraron las botas a la luz, vieron que en el taco de una de ellas había dos agujeros nítidos. Una serpiente había mordido y eso era lo que había sentido al caminar.<br /><br />Cuando me relataba esto, mirando calmamente como su mujer cebaba el mate, me dijo que podía sentir el ruido que hacen las plantas cuando crecen, por las noches. Pero que esto lo estaba perdiendo poco a poco, por culpa de la ciudad y sus estrépitos.<br /><br />Una véz, tuve que pedirle ayuda, no tenia a quien recurrir en ese momento.<br /><br />Una pareja de compañeros que vivía momentáneamente en mi casa había “enfermado”, como me comunico alguien por teléfono. Es decir, habían sido detenidos. Debíamos dejar la casa. Y por unos días no teníamos donde ir.<br /><br />Me respondió que por la noche fuera a la suya. Que si no estaba, encontraría la llave en un lugar determinado.<br /><br />Cuando llegamos aquella noche, ellos no estaban.<br />Entramos y sobre la mesa de la cocinita encontramos una nota, en la que nos decía que ellos iban a pasar la noche en lo de una cuñada, que nos podíamos quedar allí todo el tiempo que fuese necesario.<br /><br />Este gesto me conmovió. Aun hoy me sigue emocionando.<br />Constaté que es cierto aquello de la solidaridad de la gente humilde y conciente.<br /><br />No tenía casi nada. Pero me lo ofrecía con desinterés y valentía, porque en aquellas épocas esto era riesgoso.<br /><br />Por eso, cada vez que tengo oportunidad lo cuento, y así mantengo vivo aquel momento de revelación. Sé por Rogelio que los hombres son hermanos de los hombres. Y que la buena gente existe.<br /><br />Luego otros compañeros y amigos también me demostraron lo mismo, en circunstancias parecidas o inclusive peores. Pero aquel fue un momento de iniciación, digamos.<br /><br />Muchísimas otras cosas vivimos juntos en aquella fábrica, él siempre sediento de conocimientos, y yo aprendiendo de él las cosas que no están en los libros.<br /><br />Cuando todo se puso muy mal, a pocos días del golpe, tuve que dejar el trabajo.<br />Nos seguimos viendo en citas por la calle, aunque cada día con mas dificultades.<br /><br />La última imagen que tengo es la de una mañana en la estación de Caballito.<br />Nos despedimos sabiendo que difícilmente nos viéramos en el futuro.<br />Me miró con sus ojos profundos, insondables a veces, y me dijo simplemente:<br /><br />_cuidáte, hermano…Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-85859505716839373332008-05-16T09:46:00.000-07:002010-05-02T11:54:52.820-07:00DIBUJOS DE AMILCAR<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilhnz9UxMYOmlj5wXxam6wj9OYMihnUEljv3yopLBXQ1F4jFIJHqfzzqsloXY9aVF609WKaiYu9IKIVIjwzyJlTSHBEYNO2Q9lW3OumaNeIgLE6DI6JBCQSaNt8oyXsfyIWWWH6pbKL2g/s1600-h/CANGREJO.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5201019997325782962" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilhnz9UxMYOmlj5wXxam6wj9OYMihnUEljv3yopLBXQ1F4jFIJHqfzzqsloXY9aVF609WKaiYu9IKIVIjwzyJlTSHBEYNO2Q9lW3OumaNeIgLE6DI6JBCQSaNt8oyXsfyIWWWH6pbKL2g/s400/CANGREJO.jpg" border="0" /></a><br /><br />Cangrejo.<br />Amilcar, cuatro años.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAEloM8oWuFwoFByBNXGSJo2EQ3gVhCJIECm7S-i7bSWh6DFoqC7qtGNRGECc-ZcvhgpEwSNYOtypoJw4kQXlZ8Zi9TH257jvVhXGAMAM-8sEwhrzOhLGs3QYt8WJVxXcA4jKiEwCPGaY/s1600-h/CANGREJO-2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5201019692383104930" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAEloM8oWuFwoFByBNXGSJo2EQ3gVhCJIECm7S-i7bSWh6DFoqC7qtGNRGECc-ZcvhgpEwSNYOtypoJw4kQXlZ8Zi9TH257jvVhXGAMAM-8sEwhrzOhLGs3QYt8WJVxXcA4jKiEwCPGaY/s400/CANGREJO-2.jpg" border="0" /></a><br /><br />Cangrejo.<br />Amilcar, cuatro años.<br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe8uRXLT4jRl-jXLWDV_aB8pPfcot7dFKevR2RnOWXBi7ezSvuEDDOTtn8RuR474Gdp8Q7aSls14vwImt4www33yd78c48M0a2mHJsI2jvboRyTFjW8q22bux0Us-MYcTsQ-GF2RI_XaA/s1600-h/CANGREJO-3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5201019413210230674" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe8uRXLT4jRl-jXLWDV_aB8pPfcot7dFKevR2RnOWXBi7ezSvuEDDOTtn8RuR474Gdp8Q7aSls14vwImt4www33yd78c48M0a2mHJsI2jvboRyTFjW8q22bux0Us-MYcTsQ-GF2RI_XaA/s400/CANGREJO-3.jpg" border="0" /></a><br /><br />Cangrejo.<br />Amilcar, cuatro años.<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQtT8HTJ5i0wVUmF1c6dCgQgq98x7JMcgkgkGr2lef04331HoBFiOSWjump4fPmUXGphK1MKW_9WRzsvXK96aZTx0gu5vLe07AuMkOSs8382hpsbkq4nkRfsl6tLbnlQq5TBdBRuzgmcI/s1600-h/CANGREJO-Y-CIENPIES.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5201018988008468354" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQtT8HTJ5i0wVUmF1c6dCgQgq98x7JMcgkgkGr2lef04331HoBFiOSWjump4fPmUXGphK1MKW_9WRzsvXK96aZTx0gu5vLe07AuMkOSs8382hpsbkq4nkRfsl6tLbnlQq5TBdBRuzgmcI/s400/CANGREJO-Y-CIENPIES.jpg" border="0" /></a><br /><br />Cangrejo y cienpies.<br />Amilcar, cuatro años.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-58957396364311666162008-05-08T15:20:00.000-07:002010-05-02T11:44:50.806-07:00HISTORIAS COLECTIVERASLa semana pasada, el 1º mayo, tomé un colectivo sobre la Avenida Rivadavia. En los últimos días viajé varias veces en la misma línea. El 53, para más datos.<br /><br />Luego de habituarme al ruido y las sacudidas, me dediqué a observar a los pasajeros.<br />Rápidamente noté algo raro.<br /><br />Todo el pasaje, prácticamente, hablaba animadamente, reía y bromeaba.<br />Y esto me llamó la atención porque en todos los viajes anteriores, en días de semana común, lo que reinaba era el silencio, las caras apesadumbradas, la gente dormitando.<br />Casi todos aislados del mundo real con cables conectados a los oídos, que salen de aparatitos que no dejan en paz sus neuronas con vaya a saber que músicas o ruidos suplementarios.<br /><br />Esto me llevó a pensar en la parte de vida que muchos argentinos pasan trepados en estos insufribles medios de transporte y como esto mismo transcurría en otras épocas.<br />Porque antes el colectivo era diferente.<br /><br />La ubicación de los pasajeros era otra. Había la posibilidad de interactuar entre los que viajaban sentados y los que lo hacían colgados de las barras que atravesaban el cielo raso de estas máquinas, menos ruidosas por no tener cambio automático como ahora.<br />Por otra parte, en general eran como una especie de muestra personal de los gustos y pasiones del propietario. Todo tipo de figuras, sentencias o decoraciones cubrían en parte el gran espejo desde el cual el colectivero vigilaba al pasaje, con luces de neón en varios lados.<br /><br />Además, el conductor siempre estaba mucho mas implicado en todo lo que allí ocurría, no solo porque en general se trataba del propietario del vehiculo. El hecho de cobrar, repartiendo las tiritas de colores de distinto largo que eran los boletos, dar el cambio, controlar las subidas y bajadas, que se hacían siempre por la puerta delantera, acordarse de señalar donde debía bajar alguien que lo había pedido media hora antes, ordenar a la gente que se corra hacia el interior, donde siempre había lugar, y muchas otras cosas más, lo transformaban en un actor polifacético de este inefable invento argentino.<br />No hay que olvidar que escuchaba el partido los sábados o domingos por la tarde, además de conversar larga y animadamente con algún amigo o novia que viajaban a su lado en el “pozo”, una escalerita que permitía bajar por una puerta que se encontraba a su izquierda.<br /><br />En fin. Antes viajar en colectivo era diferente. Dentro de este espacio en movimiento pasaban muchas cosas.<br /><br />Se iniciaban romances, o amistades, había discusiones de todo tipo, la gente hablaba y a veces polemizaba.<br />En muchos casos era como una especie de teatro donde se jugaban piezas cortas, tragicómicas a veces, divertidas casi siempre.<br /><br />Y pensando en esto, me acordé de algunas historias que viví y que quiero contarles.<br />La primera ocurrió en la línea 68, saliendo de Miserere hacia Palermo.<br />La otra, en el 5, a la altura de la calle Libertad.<br /><br />La primera historia me ocurrió en el año 1970.Como ya dije, a bordo del 68...<br />Yo lo tomaba muchas noches, pues bajaba del tren en Once, viniendo desde Morón, y con el iba hasta Güemes y Coronel Díaz, a visitar a la novia que tenia por entonces.<br />Mi costumbre era sentarme en el último asiento, a la izquierda. Desde allí observaba todo lo que ocurría en esta especie de teatro rodante.<br /><br />Aquella noche el colectivo se llenó al máximo. Una masa compacta de pasajeros se aferraba al tubo que recorría el habitáculo del principio al fin atornillado al techo.<br />Cuando íbamos por la mitad aproximadamente del trayecto, sorpresivamente, el pasajero que iba en el primer asiento, a la izquierda como yo, se levantó, giro su cuerpo, me apuntó con el índice y con mirada penetrante me gritó:<br /><br />_ ¡Usted!<br /><br />En ese momento las caras de la multitud que viajaba parada, más alguna que otra de las que venían sentadas en la fila de asientos dobles giraron sorprendidas y expectantes hacia mí.<br /><br />Yo solo atine a preguntar:<br /><br />_ ¿yo?, mientras me señalaba el pecho…<br /><br />En ese preciso momento, el colectivero pisó violentamente el freno para evitar vaya a saber que catástrofe.<br /><br />El acusador, mal parado con el cuerpo a medias girado hacia atrás, fue llevado por la inercia y desapareció tragado por el pozo al costado del conductor.<br /><br />La masa del coro expectante emitió un largo ¡Hooo!, al ver la sorpresiva desaparición del pasajero en las ignotas profundidades de la escalerilla.<br />Un confuso tumulto siguió, en el que varias personas ayudaron a salir al pobre hombre de aquella situación, mientras el colectivero, acelerando y frenando de manera frenética esquivaba obstáculos, al tiempo que protestaba estentoreamente, porque la escalerita esa no podía ser usada de ningún modo por nadie que no fuera de su elección.<br /><br />Cuando al fin el hombre reapareció, apoyado en los salvadores que lo trajeron a la superficie, volvió a apuntarme con el dedo y repitió:<br /><br />_ ¡Usted!<br /><br />Otra vez los rostros se volvieron hacia mi, esta vez con gesto reprobador, luego del accidente sufrido por el acusador.<br /><br />Y yo volví a contestar, sin saber como reaccionar:<br /><br />_ ¿yo?<br /><br />_Si, usted, ¿no tenia que bajarse en la calle Alvear?<br /><br />_No, dije sintiéndome culpable de no sabia muy bien que…<br /><br />_Ah, bueno.<br /><br />Y sin otro comentario, giró y volvió a sentarse en su sitio.<br /><br />Todos los ojos hicieron un movimiento alternativo, del primer asiento al último, y luego sin disminuir el tamaño, se miraron entre si…<br /><br />Y entonces estallo la carcajada general.<br /><br />La otra historia sucedió a bordo del 5, a fines del año 1975.<br /><br />Yo viajaba parado esta vez, colgado de la barra que atravesaba el techo.<br /><br />Ubicadas en el asiento doble, dos señoras muy elegantes discutían de política.<br />A mi lado, parado en la misma posición que yo, otro pasajero. Los dos escuchábamos atentamente lo que decían las señoras.<br /><br />Hablaban de Cuba.<br /><br />La del lado de la ventanilla, muy acaloradamente le comentaba a su acompañante algo que alguna sobrina le había dicho, sobre las cosas terribles que sucedían en aquella isla, sumergida, según relataba con toda furia, en una dictadura comunista.<br /><br />A esa altura del relato, ya habíamos cruzado una mirada inteligente e irónica con el compañero de viaje a mi izquierda.<br /><br />La señora seguía con su diatriba.<br />La culminación de su enojo vino con la afirmación de que el estado le quitaba a las familias los niños a la edad de tres años, y ya no los podían volver a ver.<br />Todo esto con el fin de adoctrinarlos y transformarlos en comunistas, lavándoles el cerebro.<br /><br />_ ¿A usted le parece, señora?, concluyó indignada.<br /><br />_ ¡Que barbaridad!, respondió la otra.<br /><br />_Si, ¡que barbaridad!<br /><br />En este punto, el que estaba a mi lado colgado como yo del pasamano, me miró, y con una semi sonrisa entre triste e irónica me lanzó:<br /><br />_Con estas dos, y la Isabelita, estamos salvados, flaco…Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-65061008637448009312008-05-02T08:32:00.000-07:002008-05-02T16:24:55.186-07:00esto viene del blog llamado UFAAA...!Les presento este blog, que a mi me parece muy bueno, y para ello aquí va el ultimo texto publicado allí. Espero que les guste…<br />Si hacen clic sobre el titulo, van directamente a la fuente.<br /><br /><br /><a href="http://ufaaaaaaa.blogspot.com/2008/05/el-miedo-paraliza-el-miedo-enferma-el.html"><strong>El miedo paraliza. El miedo enferma. EL MIEDO VENDE</strong></a><br /><br /><br />Ya hablé antes del tema del miedo como forma de dominación. Al menos en lo que tengo a mano, como ser la televisión nuestra de cada día.Lo que me vuelve a traer a éste tema es también un producto televisivo. Aunque en éste caso es una publicidad.Desde hace ya un tiempo que aparece una publicidad de una joyería aparentemente con buena reputación en el rubro (Leiva Joyas). Para darle un aire de mayor "seriedad" se convocó a Mirta Legrand y a "Chiche" Gelblum (ninguno de los dos me cae bien, cabe aclarar). También hay otros avisos que aparecen en radio. Esta vez, dichos por alguien que sí me cae bien (Dady Brieva).La publicidad en sí apela al miedo a los robos para que los poseedores de joyas o de oro vayan a Leiva Joyas a venderlos. Se dice que las joyas es algo que hoy no se pueden disfrutar usándolos en la calle y que tampoco están seguras teniéndolas en la casa. En cambio, sugieren que con el dinero que obtendrán por ellas podrán disfrutar de otras cosas. Al margen de la razón que puedan tener en el sentido de que existe el peligro de robos si se usan joyas en la calle y que puede haber robos en las casas... no se puede usar cualquier fórmula para hacer negocios. No se puede aumentar los miedos de la población por ningún motivo, pero menos para generar ganancias. Es, a mi juicio, antiético y hasta perverso, si se quiere. Se supone que los personajes mediáticos que mencioné tienen cierta capacidad de análisis. Por lo tanto, si aceptaron hacer esa publicidad son concientes de que, de una forma u otra, están ayudando a crear mayor psicosis de la que hay y de la que sería, digamos, "normal"...Tal vez yo sea demasiado susceptible para éstas cosas, pero me parece que no puede valerse de cualquier artimaña para vender. Hasta el comerciante más ambicioso tiene una responsabilidad social. O debería saber que la tiene. No puede ser que todo dé lo mismo. Aunque claro, vivimos en la Argentina y con un sistema que propicia siempre el sálvese quien pueda... y como sea.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-6084475973786095042008-04-24T07:46:00.000-07:002010-05-02T11:45:46.666-07:00PENSAMIENTOS TRASNOCHADOSEn una conversación de sobremesa la otra noche, hice una afirmación temeraria.<br /><br />Ante mis amigos expectantes y ya algo cansados por lo tardío de la hora, dije:<br /><br />“Los mitos son tan necesarios porque, entre otras cosas, si no existieran tampoco existiría la razón”.<br /><br />Es decir, más o menos, que no podríamos ser seres racionales si nuestro mundo interno irracional, no tuviera una puerta de escape o quizás de entrada, quien sabe.<br /><br />Sin pensamientos no racionales, no controlados por las coordenadas del mundo “real”, seria imposible construir su contrario, es decir el ensamble de las ideas, visiones, percepciones, etc., que nos permiten tener una ilusión de realidad, de pertenecer a un mundo real, tangible, medible.<br /><br />Razonable, vamos.<br /><br />Lo curioso es que querer explicar lo irracional, en el sentido de algo que escapa a nuestras medidas sujetorias, es decir, a nuestro control conciente, con ideas racionales, no tienen el más mínimo sentido.<br /><br />Y además, es aburrido.<br /><br />Claro, porque si hasta aquello que escapa a la pesada densidad de este por momentos difícilmente soportable mundo también lo pretendemos maniatar con ideas o conceptos altamente racionales, mal vamos.<br /><br />Pienso que el mundo que esta detrás de los velos de nuestro inconciente, poblado de personajes, historias, mundos y palabras, nos es imprescindible.<br />Y siguiendo en ese orden de ideas, me parece que de ese mundo oculto depende directamente la existencia de este, aparentemente palpable.<br /><br />Por eso mismo, afirmo que el género humano jamás podrá prescindir de estas visiones y sensaciones.<br /><br />Que para muchos estas tomen la forma de religiones, institucionalizándose en<br />distintas “iglesias”, no es lo relevante.<br />Es más.<br />Quizás algún día estas instituciones tiendan a desaparecer. Aunque tengo mis dudas, claro.<br />Pero aun así, que mas da.<br />Lo que jamás va a desaparecer (y eso es lo magnifico), es ese espacio de misterio y descubrimiento interminable que hay en nosotros mismos.<br />Picasso dijo alguna vez: “yo no creo, descubro…”<br /><br />Ese reverso del espejo, esa otra cara de la medalla. Es allí mismo, tiendo a afirmar, donde se encuentra el cimiento de nuestra condición humana.<br />Sin eso, no somos.<br />O en todo caso, seriamos una más de las diferentes especies animales, sin otro aditivo. Somos humanos, y no animales, con todo mi respeto hacia ellos, gracias a que tenemos, entre otros atributos ese esencial, de nuestro inconciente, de nuestros mundos míticos, sueños y pesadillas.<br />Lo que nos aproxima de las estrellas, a pesar de los males que vemos a nuestro alrededor.<br /><br /><strong>HOY, 21/04/2008<br /></strong><br />Unas notas rápidas mientras espero en un café, en la vereda claro, porque para poder fumar hay que someterse a esta extraña imposición. Y digo extraña porque en realidad no entiendo a quien puede molestar el modesto y humilde humito que se eleva de mi cigarrillo, cuando la ciudad entera esta inmersa en una humareda gris y opaca.<br /><br />Uniforme.<br />Porque el humo volvió hoy.<br /><br />En realidad solo nos dio un respiro (es el caso de decirlo), ayer, domingo.<br />Hoy nuevamente nos despertamos en una ciudad invadida por el humo y el olor pestilente.<br /><br />¿Será ésta una de las plagas que anuncian apocalípticas jornadas?<br />Seguro que no, claro, pero que tentación la de pensarlo, ¿no?<br /><br />Y es que en el fondo, uno quisiera que algo de desproporcionado pasara (esta no es más que una palabra que viene bien aquí, dado que reaccionar con fuerza a esta venenosa impostura no tendría nada de desproporcionado…).<br /><br />Y es que sigo preguntándome donde quedó nuestra capacidad de decir que no, que basta, que esto ya fue suficiente.<br /><br />La inflación que vuelve mas pobres a los ya muy pobres, los cortes de caminos de días pasados en defensa de intereses de personajes y empresas (extranjeras, monopolios de transgenicos), “el campo”, enriquecidos gracias al monocultivo de soja, que en el mejor de los casos sirve para engordar chanchos en China, y en el peor para fabricar combustibles para que quemen los yankees.<br /><br />Los choques en cadena a causa de la niebla que produce el humo, con sus muertos y heridos.<br /><br />El humo en fin que hace mal a nuestros hijos.<br />Espero secretamente algo, un estallido, un ataque de bronca, no se.<br /><br />Un taxista antes de ayer auguraba explosiones sociales…esto explota, decía poseído.<br />Pues no, por el momento.<br /><br />Otra vertiente de mis pensamientos mientras miro pasar la gente por la vereda va hacia la última charla con mis amigos de la otra noche.<br />Me doy cuenta que es el arte, entre otras cosas, el que expresa, cuando es verdadero, esa parte de nosotros. El decir sin decir, el sacar para afuera lo que esta allí pugnando por expresarse.<br /><br />Pero se que eso no es todo.<br />Que se queda corta la idea.<br /><br />Me pregunto, ahora juntando ambas reflexiones: ¿estará gestándose en el inconciente de grandes masas de personas atropelladas todo el día y todos los días por la impostura, la mentira, la miseria y la falta de oportunidades, la agresión, las enfermedades, el hambre y la ignorancia sabiamente planificada, la obra de arte magna?<br /><br />La madre de todas las obras de arte.<br /><br />El salir hacia fuera de todos esos ímpetus creativos no expresados durante tanto tiempo.<br />Hacer la “performance” mas gigantesca de la historia dándole una cósmica patada en el trasero a toda esta basura que nos somete, y después sentarse todos juntos a mirar el resultado, mientras nos tomamos un vinito, como para brindar por el buen resultado del “vernisage”.<br />No estaría mal.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-7951373541371627672008-04-18T05:18:00.000-07:002010-05-02T11:46:44.631-07:00HUMODesde hace varios días Buenos Aires esta sumergido en una niebla irritante y mal oliente.<br />Es humo.<br />Una nube gigantesca y dantesca nos sumerge y nos intoxica.<br />Misteriosos dueños de tierras de Entre Ríos y Provincia de Buenos Aires queman pastizales. Sesenta y cinco mil hectáreas arden.<br />Nadie sabe quienes son estos personajes que nos agreden masivamente.<br />El gobierno no solo no los identifica, sino que dice que nada puede hacerse frente a esto.<br />Los porteños, pasivamente, y con increíble resignación, llenan sus pulmones de veneno.<br />Yo me admiro de esta pasividad adormecida de la gente.<br />No veo por ningún lado señoras paquetas golpeando cacerolas.<br />Anoche a las dos de la mañana caminaba por las calles sumergidas en la ominosa bruma. Miré la Luna.<br />Estaba Roja.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-14827704242439364092008-04-17T15:37:00.000-07:002010-08-20T13:59:44.465-07:00SEÑALESCorría el mes de febrero de 1977, la situación en el país era trágica para casi todos, aunque, claro esta, la gran mayoría no quería ni enterarse.<br /><br />Pero mucho más lo era para aquellos que obstinadamente pretendíamos seguir con un modelo de militancia revolucionaria evidentemente fuera de la realidad.<br /><br />Proseguir casi ciegamente, con grandes errores en la apreciación de la situación verdadera por la que pasaba la mayor parte de la población solo podía servir para sumar más dolor y pérdidas a las ya soportadas durante el año anterior.<br />Pero había quienes seguían.<br /><br />Sin demasiada lógica, sin saber en realidad hacia que se quería ir.<br />Ya no había más planes realistas, ni contacto con el pueblo oprimido y sufriente, ni ideas claras. Solo se pretendía sobrevivir, pero mal.<br /><br />En ese cuadro, que por supuesto se podría profundizar muchísimo, cosa que nos alejaría enormemente del objetivo de este relato, sucedieron los hechos que les quiero contar.<br /><br /><br />El protagonista, miembro de una de las organizaciones revolucionarias que más importancia tuvieron en los primeros años setenta, asumía como tarea la propaganda (así se llamaba a la producción y difusión de materiales de lectura, folletos, volantes o periódicos).<br /><br />Una vez por semana se veía con otro compañero cuya tarea era distribuir estos materiales a los distintos grupos que aun persistían en la ciudad.<br /><br />Un día, este compañero de la distribución no llegó más a la citas.<br /><br />Cuando se vio con el responsable, comentó este hecho.<br />La respuesta fue dura de asimilar. Según todos los indicios, el flaquito aquel, alto y desgarbado, siempre sonriente, había sido secuestrado.<br />Y en apariencia, algo había sucedido también con su familia.<br /><br />Entonces el responsable le pidió algo totalmente ilógico desde el punto de vista de la seguridad. Algo que luego, durante años en el exilio, se replanteo muchas veces.<br />Le pasó un papelito con una dirección y le dijo que fuera a ver que sucedía en esa casa.<br /><br />Y el, con esa disciplina que caracterizaba a estos jóvenes llenos de coraje, fe e inconciencia, obedeció.<br /><br />Cuando llego al barrio aquél, a eso de las dos de la tarde de un verano aplastantemente caluroso, con un sol sin remedio, vio que aquella calle era un desierto. Nadie ni nada circulaba por allí.<br />Se acercó a la dirección que había aprendido de memoria.<br /><br />Era una casa humilde, con una parecita y sobre ella un alambre tejido, en el centro una puerta metálica de tubos y un enrejado de finos hilos de hierro.<br /><br />Se podía ver perfectamente hacia el interior.<br /><br />Un pasillo de baldosas y al fondo una de esas construcciones con una especie de galeria techada, las habitaciones pegadas una a la otra.<br />Todo era silencio, pesadumbre.<br /><br />Se quedó mirando hacia el interior, sin animarse a tocar el timbre.<br />Trataba de percibir alguna señal, algo que le diera una idea de lo que allí había podido suceder.<br /><br />Desde la penumbra del patio cubierto a medias de aquella silenciosa casa ni una sola señal, nada.<br />Estaba como petrificado aguzando la vista y el oído.<br /><br />Dudaba.<br /><br />Tocar el timbre, cumplir la tarea de saber que había sucedido allí, o irse rápidamente y perderse en le laberinto de la ciudad calcinada por el sol.<br /><br />De pronto tuvo la poderosa sensación de que era observado.<br /><br />Se dio vuelta lentamente y miró hacia la casa de enfrente.<br /><br />Una de esas típicas con el frente plano, una puerta de madera, una ventana a cada lado, la pared cubierta de piedritas grises.<br />Levantó la vista .Desde la terraza una pareja de ancianos lo miraban.<br />A pesar de los metros que lo separaban de ellos, vio nítidamente sus ojos, oscuros y con un singular brillo. No se movían, no hablaban. Solo lo miraban.<br /><br />Un sutil gesto en la cara. Como una suave sonrisa. Solo eso.<br />Pero la intensidad de la mirada era enorme.<br />Algo le estaban diciendo, sin hablar.<br />Turbado, se volvió.<br /><br />Siguió atrapado por la nesecidad de cumplir con aquello que le había sido encomendado.<br />Aún buscaba algún signo en esa soledad triste, como un vaho que emanaba desde el interior.<br /><br />En ese momento, saliendo de la nada, otra pareja de ancianos se acercó caminando lentamente por la vereda, a pocos pasos de el.<br />Venían tomados por el brazo. Caminaban recto hacia donde se encontraba.<br />Se corrió dos pasos hacia atrás para darles espacio, entre el y la verja.<br /><br />Al pasar a su lado los dos lo miraron, con esos ojos alucinantemente brillantes, esa suave sonrisa que había visto en la pareja de la terraza. Las dos caras vueltas hacia el.<br /><br />En ese momento, como acto reflejo miró otra vez hacia la casa de enfrente.<br />Allí no había nadie.<br /><br />Volvió a mirar hacia la pareja que acababa de pasar a su lado y ya no los vio.<br /><br />Miró hacia todos lados y no vio a nadie más. Ni autos, ni personas.<br />Solo el calor, el sol penetrante y la sensación de que de allí había que partir inmediatamente.<br /><br />Se lanzó a caminar todo lo mas rápidamente que sus piernas se lo permitían.<br /><br />Durante tantos años de revivir todas esas cosas tan llenas de emoción, dramas y maravillas, le dio mil vueltas a la historia.<br /><br />Y cada vez con más nitidez se le fue dibujando la verdad.<br />Aquellos seres habían salido de la nada, estuvieron allí para darle un mensaje.<br /><br />Algunos tienen la suerte o la intuición necesaria para hacer caso de la señales.<br /><br />Otros no.<br /><br />Viví para contarlo.<br />Hoy, lo transmito a ustedes.<br />El mundo no es solo lo que creemos ver. Es mucho más.<br />Muchísimo más.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-31410631545420262632008-03-23T06:18:00.000-07:002010-05-02T11:48:51.926-07:00LOS VISITANTESLa despareja y resbaladiza vereda reflejaba pálidas luces rojas, verdes, doradas.<br />Los pequeños adoquines redondeados, húmedos de la casi eterna llovizna se deslizaban bajo mi mirada.<br />Los veía pasar, prestaba atención a cada declive, cada pequeña cresta, a las redondeces peligrosas…<br /><br />Al tiempo que vigilaba cada centímetro de la inclinada y estrecha veredita por la que caminaba, escuchaba el tenue sonido de los pasos de mi acompañante.<br />Sus elegantes zapatos, su delicado andar, la inigualable cadencia de la mujer porteña.<br /><br />Buscábamos un lugar en las cercanías de la Grand Place, donde tomar un café y continuar con la charla.<br />Hacia días que nos veíamos esporádicamente, siempre en torno a la común ocupación profesional: Ella tenía un local con su marido belga en una galería muy conocida a pocos pasos de la Plaza. Vendían bijoux, accesorios y una variada gama de objetos por el estilo.<br /><br />Ya no recuerdo como comenzó esta amistad, pero hubo un tiempo en que conversamos mucho, de variados temas.<br />Aquella noche ella tenía algo más de tiempo, así que me preguntó si tenía ganas de tomar algo por ahí cerca. Y allí íbamos.<br />Quería contarme una historia que a muy pocas personas había confiado.<br /><br />Algo que le pesaba mucho, que la había marcado.<br /><br />En todas las ocasiones en que hablamos anteriormente, ella fue sabiendo que podía tener confianza en mí.<br />Vio que sabía escuchar, que no me sorprenderían las historias extrañas e inusuales. Es más, yo también tenía algunas en mi haber.<br />Las finísimas y pequeñas gotitas caían de manera incesante.<br /><br />El frío del invierno belga se filtraba desde abajo, desde aquellos pequeños adoquines desparejos.<br />Casi nadie transitaba por las callejuelas de la parte más antigua de la ciudad.<br />Finalmente, una esquina más iluminada, un gran cartel de Stella Artois, y allí estaba el bar que buscábamos.<br /><br />Cuando íbamos por el segundo café, comenzó el relato.<br /><br />Cuando era niña vivían con su madre y una hermanita, en la zona de San Isidro.<br />Habitaban una casa bastante amplia, con un gran jardín detrás, pileta de natación, árboles y muchas flores.<br />En el momento en que sucedieron los hechos que me contaba, ella tendría unos doce años, su hermana diez.<br />Dormían las dos en la misma habitación, y su mamá en una contigua.<br />Había un pasillo que unía los ambientes, con grandes ventanas que daban a la parte trasera, con una amplia vista del jardín.<br /><br />Una noche sintió algo extraño que la despertó con mucho sobresalto.<br />Algo o alguien tiraba de sus pies, como queriendo arrastrarla fuera de la cama.<br />En medio de una extraña luminosidad que no sabia bien de donde venia, unos pequeños seres la rodeaban. Uno de ellos tiraba de sus pies.<br />Comenzó a gritar y a debatirse con fuerza. Ante semejante resistencia desaparecieron, como pasando a través de las paredes.<br />Su hermana también había despertado, de modo que ahora las dos gritaban al unísono.<br /><br />Se fueron corriendo a la habitación de la mamá, que alarmada las encontró en mitad del pasillo.<br />Cuando contaron lo que había pasado las consoló, diciéndoles que debía haber sido una fea pesadilla.<br />Se quedaron con ella tratando de tranquilizarse, para poder al fin dormir.<br />Pero cuando la calma había vuelto y estaban todas casi dormidas, estos extraños personajes volvieron a aparecer.<br /><br />Ahora también la mamá fue testigo de la extraña aparición.<br /><br />Ya no eran solo las pequeñas que gritaban horrorizadas ante el fenómeno.<br />Los visitantes volvieron a desaparecer.<br /><br />Esta vez las tres se levantaron corriendo, con la intención de salir de la casa, aunque sea en piyama.<br />Y entonces asistieron a un espectaculo aún más sorprendente, que se desarrollaba en el jardín.<br /><br />Casi en el centro del terreno había aparecido una especie de forma ovoidal, ligeramente suspendida en el aire, de donde emanaba una luminosidad poderosa, de un color blanquecino por momentos algo amarillento. Hacía que todo se pudiera ver como en pleno día.<br /><br />En el borde de la piscina, una enigmática figura estaba como arrodillada, mirando el agua.<br />Era de un tipo absolutamente diferente a los seres que se habían presentado en las habitaciones.<br /><br />Era aparentemente muy alto, su color parecía ser negro. Como si toda la figura fuera del mismo color.<br />No supo explicarme si se trataba del color de sus vestiduras, ni siquiera reparó en el detalle.<br /><br />Solo sabe que vio algo o alguien de aspecto antropomorfo, en esa extraña posición.<br /><br />Pero lo que más recordaba con evidente horror, era que ese ser o cosa parecía no tener cabeza.<br /><br />Unos segundos después, según creía ella, los tres pequeños seres del principio aparecieron en el jardín y siguiendo al oscuro se dirigieron hacia la luz.<br />Y desaparecieron en ella, como si ese pequeño objeto fuera una especie de puerta.<br /><br />Acto seguido, la luz se elevo a velocidad asombrosa y desapareció.<br />La oscuridad volvió, contrariamente al sueño y la calma, dado que las tres quedaron tan horrorizadas y perturbadas que ya no pudieron hacer otra cosa más que hablar de lo que habían vivido hasta el amanecer.<br /><br />Aquí, mi amiga hizo una pausa.<br /><br />Esta vez pidió una cerveza de estas buenísimas que hay en Bélgica. Yo hice lo mismo, tenía seca la garganta.<br /><br />El epílogo de la historia, para ella, llegó al atardecer de aquel día.<br /><br />A pesar del cansancio, fue a la escuela, como siempre.<br />Y cuando volvía, caminando por la vereda, se encontró al vecino que estaba por entrar el coche en su casa.<br /><br />Cuando la vio, la saludo con una broma:<br />_Hola, podrían haber invitado anoche, parece que estaban de fiesta, no?<br /><br />Perpleja le dijo que no era así y además, ¿Cómo se le había ocurrido aquello?<br /><br />Subiéndose al coche después de abrir el portón, el muchacho le respondió:<br />_Dale, si había una iluminación como si fuera la cancha de River, era una flor de fiesta. Sin música, eso si…<br /><br />Evidentemente, esto confirmaba que no habían soñado ni que habían tenido una alucinación colectiva.<br /><br />Pero de todos modos, desde aquella noche, estas imágenes al volver a su mente le producían una sensación de desasosiego. Quería creer que había sido solo una alucinación o como quiera que se llame esto, pero ahí estaba el vecino para plantearle la duda.<br /><br />Luego, soñó muchas veces con esos horribles personajes que trataban de llevársela quien sabe donde y para que.<br /><br />Sabe que eso no pudo ser porque resistió.<br />Esto es lo que me decía cuando la acompañe hasta la casa, no lejos de aquel bar.<br /><br />Siempre hay que resistir.<br /><br />Es lo único que a veces podemos hacer.<br />Resistir.<br /><br />La mayor parte de las personas están convencidas de que estas cosas no existen. <br />Se puede buscar todo tipo de explicaciones sicológicas.<br />Tratar de no perder eso que llamamos racionalidad.<br /><br />Esta bien que así sea.<br /><br />Pero hay algo que me dice que solo con eso no explicamos la realidad.<br />El mundo, se me ocurre ahora después de haber vivido tantas cosas poco explicables, no es lo que pensamos…<br />Es mucho más.<br /><br />Y aquí va una frase de Pauwels, autor junto a J. Bergier de un libro que me apasionó alguna vez en mi juventud:<br />“Las inteligencias son como los paracaídas: solo funcionan cuando están abiertas…”<br /><br />En fin.<br /><br />De todos modos, es una linda historia para contar por las noches, alrededor de una mesa y con una copa de vino cerca.<br />Porque estas historias son necesarias.<br />Como decía C. G. Jung de una buena historia de fantasmas…Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-7730337422678756962008-03-20T10:08:00.000-07:002010-05-02T11:49:39.181-07:00FRANS MASEREELLes quiero presentar a Frans Masereel, un grabador belga casi desconocido en la región del mundo de habla castellana.<br /><br />Nació el 30 de junio de 1889 en Blankenberge,(Flandes Occidental), Bélgica.<br />Fue un artista grabador, antimilitarista, pacifista y libertario.<br /><br />Su nombre completo: Frans Laurent Wilhelmina Adolf Lodewijk Masereel.<br />Realizó brillantes estudios en la Academia de Bellas Artes de la ciudad de Gand, entre 1907 y 1908.<br /><br />En 1910 aprendió la xilografía en Paris y publicó sus primeros grabados sobre madera en L’Assiette au Beurre, revista satírica publicada por Henri Guibeaux.<br />Durante la 1º guerra mundial, trabajó como traductor para la Cruz Roja en Ginebra (Suiza).<br /><br />Fue desertor del ejército belga, por oponerse a esta guerra.<br /><br />Fue amigo de Romain Rolland y Stefan Zweig.<br /><br />Su fecunda carrera como ilustrador de libros comenzó con el de Romain Rolland, Liluli y siguió con libros de Zweig, Verharen, Hugo, Coster, Whitman, Tolstoï, Tagore, Maeterlinck, Duhamel, Wilde, Vermeylen, Montherlant, etc.<br /><br />En 1921 fue a Francia, pues no podía volver a Bélgica por su rechazo a formar parte del ejército.<br /><br />En agosto de 1932 participó en Ámsterdam en el Congreso Contra la Guerra y el Fascismo. Viajó dos veces a la URSS.<br />En 1936 se fue a España durante la Guerra Civil.<br /><br />En 1937 realizó frescos murales monumentales para el pabellón belga en la Exposición Internacional de Paris.<br /><br />En 1940 se instaló en Aviñón y luego se refugió en Lot-en-Garonne.<br />Luego de la guerra vivió en Niza y Aviñón.<br /><br />A partir de los años 50 obtuvo reconocimiento internacional, cuando recibió el Gran Premio Internacional de Grabado de la Bienal de Venecia.<br /><br />Fue nombrado miembro de la Academia Real de Bélgica.<br /><br />Entre sus libros de ilustraciones se pueden destacar Die Mutter (1919), Le Soleil (1919), Un Fait Divers (1920), Die Idee (1920), Histoire Sans Paroles (1920), Souvenirs De Mon Pays (1921), Visions (1921), Geschicte Ohne Worte (1927), Landschaften Und Stimmungen (1929).<br /><br />Frans Masereel murió el 3 de enero de 1972 en Aviñón.<br /><br />Funerales nacionales tuvieron lugar en Saint-Amandsberg (Gand, Bélgica).<br />Su obra tuvo gran influencia en artistas como Lynd Ward o Clifford Harper.<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrVNsOmPEMd49GZIM3fy7uMRJ8SKOd28X7IpOIkw3OOiJSls4-pCMcAuzDkg7YVmCb4r9BWFDshJs3OjWkxeJsWIul0hM72hQJRCsmwSQzqSWIyUQMdfUFLWixcVpUgp13bLjRujjAkoE/"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5179874564824526098" style="CURSOR: hand" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrVNsOmPEMd49GZIM3fy7uMRJ8SKOd28X7IpOIkw3OOiJSls4-pCMcAuzDkg7YVmCb4r9BWFDshJs3OjWkxeJsWIul0hM72hQJRCsmwSQzqSWIyUQMdfUFLWixcVpUgp13bLjRujjAkoE/s400/FM-1.jpg" border="0" /></a> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkmavrM2xe4ICvzF4tRNeMclqFjq7uLtG7DxWz50PgYFy1vt_Ix40BTKcEjMECe6KIa-pAy8zKseJ1gU5sOHcZZnx-4HAgExVl05SNSb65wcImCwfq-V4L2WfkSGQIruqlyb_bL-YftnA/s1600-h/FM-2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5179874461745310978" style="CURSOR: hand" alt="" 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src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlz6J5JLnn0VCMGCDKEzoccFMSV9nR2_ljS1SLCtuH1ytGUxRBs0tv_VO7M1_FJTuVOVQi0wfKawZFaOGOaJh_kmUq4Ti9zuMd-_0MHIdxLAaxxC7988tZ-ODaDzeS9ntkJ89o0Zn8MA0/s400/FM-13.jpg" border="0" /></a>Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-11747321895677495692008-03-16T03:50:00.000-07:002010-05-02T11:50:47.789-07:00PONGAN CARA DE NADA...Hoy he tenido la tentación de romper un poco con la tónica general de mi blog.<br />Hasta ahora, solo he escrito sobre historias reales que me han ocurrido a lo largo de mi vida, y he de seguir haciéndolo.<br />Pero es que de vez en cuando, también hará falta referirse a ciertas cosas que no son netamente historias de mi pasado, aunque este haya sido ayer mismo.<br />Por eso quiero hacer referencia a un artículo aparecido hoy en Clarín, en su versión electrónica. Es en la sección economía.<br />Les dejo aquí el link:<br /><br />http://www.ieco.clarin.com/notas/2008/03/16/01628674.html<br /><br />El autor parece sinceramente entusiasmado con la novedad que nos cuenta.<br />Albricias…!!!<br />Ya existe la “tecnología emocional”.<br />Ahora hay aparatitos que pueden elaborar informes precisos de nuestros estados emocionales, que permiten, según este señor, predecir nuestras conductas a partir de saber que sentimos.<br />Y a eso lo denomina con el realmente repugnante nombre de “minería de la información”.Es decir, que unos hombrecitos virtuales armados de sus lámparas en la frente y una pica, se van a introducir en nuestras mentes/conciencias y nos van a escarbar para sacar de nosotros algunos de los minerales mas “preciosos”, es decir, nuestros sentimientos.<br />Nos van a escanear para saber si estamos felices o tristes, enojados o contentos.<br />También si estamos sorprendidos.<br />Y todo esto, aparentemente y por ahora (hay que ser naif para creerse esto), para vendernos más y mejor diversos productos.<br />Así que para evitar esta intromisión, esta violación masiva a la que seremos expuestos todos, no nos quedará mas remedio que, o bien no ir más a comprár a un supermercado, o bien aprender a poner cara de nada, poker absoluto, mientras miramos una latita de tomate o un paquete de galletitas.<br />Pero lo que más me sorprende, como siempre, es el entusiasmo de los tontos, la adoración sin límites de la tecnología.<br />Es el “síndrome de Estocolmo” llevado al nivel de los que corren a ver los nuevos aparatitos y tecnologías, siempre entusiastas y felices de poder acceder a las últimas novedades que nos reducirán cada vez más al papel de entes, zombis del electrón.<br />Es decir, amar a quien te esclaviza,enamorarse del carcelero.<br />Ya eso de sentir vergüenza ajena ante semejantes bazofias se me queda chico.<br />Hoy tengo nauseas.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-40735426198948798762008-03-12T15:23:00.000-07:002010-05-02T11:56:25.381-07:00EL CABO SAN VICENTE, IVGracias a los dos curitas, de los que les hablé al principio de este relato, conocí a un cura más “viejo”, para mí al menos, que en ese momento andaba por los veinticuatro años.<br />Era un español de unos cuarenta y tantos, cura tercermundista, que volvía a su país.<br /><br />Había estado muchos años en Argentina, en Mendoza, creo.<br />Era conversador y simpático, lleno de anécdotas y con ideas muy claras.<br /><br />Recuerdo la vez que nos hizo pasar a su camarote. Me sorprendió la cantidad de libros que había por todas partes.<br />Muchos de marxismo, y sobre todo del Ché.<br />A partir de ese momento ya lo escuchaba con otros oídos.<br />Cuando se ponía serio, hablaba del franquismo y de los desastres de aquella vieja España.<br /><br />Un día nos advirtió de que no habláramos de política con cualquiera a bordo, pues había varios agentes de civil que lo escuchaban todo. Y así diciendo nos señalo a un tipo bastante patibulario que nos observaba desde una mesa cercana.<br /><br />Pero cuando bromeaba, que era la mayor parte del tiempo, tenía salidas francamente graciosas.<br />Como cuando se enteró de que los curitas novatos iban a terminar su formación en un seminario de Alicante.<br /><br />Entre grandes risas les pregunto a los cordobeses: _ ¿cuanto creen que van a seguir con los hábitos cuando comiencen a ver a las suecas tomando sol desnudas en las playas de la ciudad a donde van?<br /><br />Y mientras los otros se ruborizaban mirándose la punta de los zapatos concluyó en medio de una gran carcajada: _un mes…no más de un mes…<br />Y fue en esos momentos en que apostilló: _es notable la diferencia en el uso de las palabras que tenemos con ustedes, los argentinos. Pues en España es al revés que en tu país…en el mío, de coger todo lo que quieras, pero de joder, nada…<br /><br />Cuando estábamos por desembarcar en Tenerife, que era puerto libre, me señaló a un pasajero, muy atildado, siempre con suaves modales y gafas de oro.<br />_Fíjate bien en ese tío. Es cura. Pero de los que llevan sotana. Ahora lo ves así, ya verás que cuando lleguemos a Barcelona se la pone…<br />_ ¿Y sabes porqué?...pues porque seguro que comprará de todo en Tenerife. Y para no pagar los impuestos que las aduanas le querrán cobrar, se viste de cura.<br />Y cuando lo vean ensotanado, los agentes le harán reverencias y le dirán pase padre, pase…<br />Ya lo verás, ya lo verás.<br /><br />Durante la larga travesía del Atlántico, tuve varias charlas con uno de los compañeros de camarote.<br /><br />Era aquel hombre que había venido de Siria, y que había hecho toda su vida en el norte, en Tucumán.<br />Me contó su historia.<br />Cuando tenía catorce años había llegado a Buenos Aires, sin conocer el castellano, solo y sin dinero.<br /><br />En aquellas épocas parece que había más solidaridad en las calles de la ciudad.<br /><br />Alguien lo vio desamparado, sentado en un banco de alguna plaza, se acercó a hablarle y cuando supo de su situación, lo ayudó con dinero y le consiguió un primer pequeño trabajo.<br />Luego emigró al norte.<br /><br />Allí encontró paisanos, trabajo, prosperó, se casó y tuvo hijos.<br />El mayor, me contaba orgulloso, era técnico en radio y televisión.<br /><br />Me mostró la enorme radio a transistores que le había fabricado.<br /><br />Una tarde, ya cerca de las Islas del Cabo Verde, lo encontré mientras caminaba por cubierta.<br />Estaba sentado, abrazado a su radio.<br /><br />La música árabe sonaba en ella, ahora tan cercana que le hacia sentir que estaba por fin de regreso a su mundo perdido, el de la infancia, el de los padres y hermanos de los que nunca más había tenido noticias.<br /><br />Y mientras acariciaba el receptor, le caían unas enormes y brillantes lágrimas por las mejillas. Su mirada se perdía en el horizonte, desde donde quizás venían esos sonidos, para el tan queridos y para mi tan nuevos.<br /><br />Esa imagen nunca la olvidé, sobre todo porque vi lágrimas parecidas varios años después, en lo más negro del exilio, en algunos compañeros. Yo tenía la vista algo nublada por las mías, mientras escuchábamos una tarde cierta canción de Eládia Blázquez, que hablaba de su corazón mirando al sur.<br /><br />Y así pasaron los días, los puertos y las tempestades, como la que nos sacudió de forma temible entre Lisboa y Vigo, las anécdotas graciosas y de las otras.<br /><br />Finalmente, llego la hora de la despedida.<br /><br />Ya en el muelle, junto a la pasarela, nos dijimos adiós. Yo me quede con mis amigos seminaristas, pues íbamos a tomar el mismo tren en la Estación de Francia.<br /><br />Ellos bajarían ya no recuerdo donde, para dirigirse a Alicante. Yo continuaría hasta Madrid.<br /><br />El cura viejo nos retuvo un momento, diciendo: _esperad, esperad, que quiero que veáis esto.<br /><br />Y momentos después, cargado con un televisor y algunas otras cosas, bajó orondo el cura de la sotana, haciendo gestos con la cabeza a derecha e izquierda, mientras los policías se abrían para dejarlo pasar.<br /><br />Se la había puesto para bajar sin problemas, tal como había pronosticado nuestro amigo.<br /><br />Con la sonrisa enorme y los ojos chispeantes, el tercermundista y practicante de la Teología de la Liberación nos repetía:_Que os había dicho…<br />_Allí lo tenéis.<br />_Son todos iguales… <br /> <br /><br /><strong>EPÍLOGO</strong><br /><br />Durante ese día recorrimos Barcelona. Vimos por primera vez la Pedrera, la Sagrada Familia, a Copito de Nieve y la reproducción exacta de la Santa Maria de Colón, que por aquella época todavía estaba fondeada en el antiguo puerto.<br /><br />Comimos algo en el Born y por la tarde trepamos al tren.<br /><br />Cuando finalmente llegué a Chamartín, la estación Terminal en Madrid, Ricardo me esperaba en el andén.<br />Nos fuimos a tomar un café en la misma estación y nos contamos muchos detalles de las experiencias de ese último año.<br /><br />Y cuando casi todo estaba dicho, tomó el diario que tenía sobre las rodillas y tan sarcástico como siempre, me dijo:_Tomá. Para que empieces a buscar laburo.<br /><br />Porque en esos veintiún días que duró el viaje, algunas cosas habían cambiado.<br />Lo habían echado del estudio donde trabajaba, eso significaba que por ese lado ya no había posibilidades para mí.<br /><br />Así que con el poquísimo dinero que llevaba y toda la incertidumbre del mundo, comenzó mi primera experiencia europea.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-5538621911159773182008-03-05T15:08:00.000-08:002008-12-12T20:39:30.754-08:00LES PRESENTO A MIS HIJOS (PARA QUIENES NO LOS CONOZCAN)<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIr99DpOSgERoFin2o-EEK85hK4WAzxCUyoNqmdM_TyRdFlgUIWbYG7IVNHiS11lk-WWVyTHk8zNNhvGSvfM1ZaFWTJWoYM_CVI5QSiHyXYi787QObsKhJIL5T8484YPkwLyUkvqGfCxg/s1600-h/NATACHA.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIr99DpOSgERoFin2o-EEK85hK4WAzxCUyoNqmdM_TyRdFlgUIWbYG7IVNHiS11lk-WWVyTHk8zNNhvGSvfM1ZaFWTJWoYM_CVI5QSiHyXYi787QObsKhJIL5T8484YPkwLyUkvqGfCxg/s400/NATACHA.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5174400557710338642" /></a><br /><br />Natacha <br />34 años<br />Fotógrafa<br /><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSpWCsZlh0zpIwqNh2mtzVZXqmnWlsdlhgALRGGdnx5ZmABCDOukplduzybX6G6Uc4l_Gbh8rTng0Fk7CwSKejOFM-T0W_XgG-4IYoRM1qVKmqu6Ew8DqPl1lHFhIZFCFSUWez9K4V91U/s1600-h/GUILLE.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSpWCsZlh0zpIwqNh2mtzVZXqmnWlsdlhgALRGGdnx5ZmABCDOukplduzybX6G6Uc4l_Gbh8rTng0Fk7CwSKejOFM-T0W_XgG-4IYoRM1qVKmqu6Ew8DqPl1lHFhIZFCFSUWez9K4V91U/s400/GUILLE.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5174399741666552386" /></a><br />Guillermo<br />29 años<br />Fotógrafo<br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw8Ro4bbBi0KY7cL7wRYx5lyBwlihI8MYG7j_PGpEIiXJP0B1Fnv-RGqwygyO8LMtkb5Hyvwzrh3aCbPY0n2tmXCKs7M30RvGT4e2Xl9Z_1o0Our6KEvGdj_xVoklVKvZnFJqxY3LHf_8/s1600-h/AMILCAR+www.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw8Ro4bbBi0KY7cL7wRYx5lyBwlihI8MYG7j_PGpEIiXJP0B1Fnv-RGqwygyO8LMtkb5Hyvwzrh3aCbPY0n2tmXCKs7M30RvGT4e2Xl9Z_1o0Our6KEvGdj_xVoklVKvZnFJqxY3LHf_8/s400/AMILCAR+www.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5174399410954070578" /></a><br />Amilcar<br />8 años<br />4º grado <br />Colegio NumenUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-59539089702973263122008-03-02T06:27:00.000-08:002010-05-02T11:57:10.323-07:00EL CABO SAN VICENTE IIIHabía, entre los pasajeros que poblaron el barco durante este viaje tan memorable para mi, varios personajes realmente pintorescos.<br /><br />Cuando habían transcurrido algunos días de travesía y estábamos entre Río de Janeiro y Bahía, me llegó el comentario de mis amigos sobre una bien curiosa pareja.<br />Entonces me dediqué a observarlos, para confirmar o desmentir los rumores.<br /><br />No tenían ningún reparo en hacer público su objetivo principal en este viaje a España.<br />Ni más ni menos que hacerse amigos e infiltrarse entre la aristocracia o mejor aun, la nobleza española, para seducirlos y vivirlos.<br />Por aquello de que los argentinos éramos muy vivos y cultos, y los gallegos no…<br /><br />Por lo tanto, pensaban ellos, debía ser tarea fácil.<br /><br />Efectivamente, los vi rodando cerca de pasajeros de primera clase, haciendo grandes muestras de simpatía y “savoir vivre”.<br />Rápidamente, entre los que observábamos alucinados semejante muestra de estupidez, fue creciendo la idea de dar una lección a estos pobres personajes.<br /><br />La oportunidad llego cuando, ya en alta mar, nos acercábamos al cruce del Ecuador.<br /><br />Tradicionalmente en esa noche se hace una fiesta, en la que se elijen el rey y la reina del mar.<br />Y se los bautiza tirándolos a la pileta de natación.<br /><br />Así que la confabulación creció rápidamente. Los candidatos estaban elegidos de antemano.<br /><br />Lo gracioso es que se la creyeron. Se tomaron muy en serio esto de ser elegidos para una coronación tan trascendental. Se confirmaban sus sospechas de que en realidad habían nacido para ser nobles.<br /><br />Durante la ceremonia se comportaron como corresponde a dos nuevos integrantes de un linaje al que imaginaban acceder.<br />Se les otorgó, aparte de los títulos, sus nuevos nombres.<br /><br />El sería El Delfín I, y ella La Alubia. No sabían, evidentemente, lo que significa esta última palabra en España, así que no se ofendieron para nada.<br /><br />Luego fueron llevados en andas alrededor de la pileta, antes de ser “bautizados”.<br /><br />Diez o doce días mas tarde, ya no recuerdo bien, bajaron en el puerto de Algeciras.<br />No supimos más nada de ellos.<br /><br />Varios meses después, me encontraba en Torremolinos, luego de haber vivido un tiempo en Madrid.<br />Había ido a visitar a unos argentinos que trabajaban como artesanos y que tenían negocio en la costa.<br /><br />Al atardecer, mientras uno de ellos teñía cuero sobre una tabla montada en caballetes, en la playa, cerca de la calle del Rollo, conversábamos de diferentes cosas.<br />De pronto alguien preguntó:<br />¿Che, no saben nada de la Alubia?<br /><br />Cuando oí ese nombre me sobresalté.<br />Dije: “yo conocí a una mina a la que le habían puesto de nombre la Alubia. Y conté la historia completa.<br /><br />Todos rieron con ganas. Me dijeron que se trataba de la misma.<br />¿Y ahora que hace?_ pregunté_ ¿está en contacto con las altas esferas de la nobleza española?<br /><br />Más risas.<br /><br />Con el Delfín hacía rato que se habían separado.<br />Ella transportaba hachís desde Marruecos a España, para unos mafiosos moros.<br />Y el trabajaba como mozo en un hotel de la costa.<br /><br />Después de reírse bastante de toda esta asombrosa historia, se dedicaron a hacer apuestas sobre en cuanto tiempo caería presa.<br /><br />El que teñía cuero grito: ¡Ojalá que no antes de que me devuelva toda la guita que le tuve que ir prestando para que pudiera comer, hace unos meses…!<br /><br /><br />Y aquí termina la historia de los Reyes del Mar.<br /><br />En cierto modo, hay algunas bases reales para entender porqué muchos españoles miraban con desconfianza a los argentinos.<br /><br />Menos mal que Alubias y Delfines hay pocos. La nobleza, ya se sabe, es muy selecta.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-53072705777066787202008-02-20T12:28:00.000-08:002008-12-12T20:39:31.520-08:00CEMENTERIO DE LOS BARCOS SIN NOMBRE<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvlh1D0YnhGFPPjew_fkAOYWSAo3_-4eavz4TQ1KZFySkccYQwpbws_FAmLcKCnVeve3T0fE_vIxupB2-FNnjMKP7kmsYX9tsBpgWWJeWreegIdVt5-jasjZtzVlTez8bdjg6TaTmNzSs/s1600-h/Cementerio+de+los+barcos+sin+nombre-1.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvlh1D0YnhGFPPjew_fkAOYWSAo3_-4eavz4TQ1KZFySkccYQwpbws_FAmLcKCnVeve3T0fE_vIxupB2-FNnjMKP7kmsYX9tsBpgWWJeWreegIdVt5-jasjZtzVlTez8bdjg6TaTmNzSs/s400/Cementerio+de+los+barcos+sin+nombre-1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5169163204866604562" /></a><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNFLdd_D7i8HaHDLKWr5-AV34HJgN8nAkj6WjN6c18MYel4ewmbveCOmiBaoZHYxyEjvHrNwrOq3Ea4qoyH9G1qBtL4naKgLhmXepaUVJRUE8sUWiVmlqkWulvBcVIjCl-P6UajFcI3yI/s1600-h/Cementerio+de+los+barcos+sin+nombre-2+copie.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNFLdd_D7i8HaHDLKWr5-AV34HJgN8nAkj6WjN6c18MYel4ewmbveCOmiBaoZHYxyEjvHrNwrOq3Ea4qoyH9G1qBtL4naKgLhmXepaUVJRUE8sUWiVmlqkWulvBcVIjCl-P6UajFcI3yI/s400/Cementerio+de+los+barcos+sin+nombre-2+copie.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5169163058837716482" /></a><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEhIS-J0-lGt1Dtw5A4-XTN8TSRKM3mtE1YzWaH2xHTOx0L1C2uamg0AL6DQ04hRZDhcuBpUge5rr44XZdbVJlzccn7fzMY69X0Suw5O-0TkE6b1erCWDUow1-u7M1UBgxFQCPeFTnBT4/s1600-h/CEMENTERIO+DE+LOS+BARCOS+SIN+NOMBRE-4.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEhIS-J0-lGt1Dtw5A4-XTN8TSRKM3mtE1YzWaH2xHTOx0L1C2uamg0AL6DQ04hRZDhcuBpUge5rr44XZdbVJlzccn7fzMY69X0Suw5O-0TkE6b1erCWDUow1-u7M1UBgxFQCPeFTnBT4/s400/CEMENTERIO+DE+LOS+BARCOS+SIN+NOMBRE-4.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5169162865564188146" /></a><br /><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIl1_7lsYw8VBX1FIJmZOzUX9VDwA2L1YNDEbXnOvD7ARiYymO7HF3O_XczUqJeLwsSQrjqKFebjYpcfY5yPakhMR1CyGFRpfd2fapBqMmkiOc5T0D7iuzqhpoLNsmUFTBlhP3hVTTCPw/s1600-h/Cdlbsn-Casi+terminado.jpg"><img style="cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIl1_7lsYw8VBX1FIJmZOzUX9VDwA2L1YNDEbXnOvD7ARiYymO7HF3O_XczUqJeLwsSQrjqKFebjYpcfY5yPakhMR1CyGFRpfd2fapBqMmkiOc5T0D7iuzqhpoLNsmUFTBlhP3hVTTCPw/s400/Cdlbsn-Casi+terminado.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5169162659405757922" /></a><br /><br /><br />Estas fotos fueron expuestas en la galeria Astuce,en Buenos Aires.<br />Agosto de 2006.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-69825952466383476302008-02-17T05:03:00.000-08:002010-05-02T11:57:37.093-07:00EL "CABO SAN VICENTE" IILa parada en un puerto se realizaba por la mañana temprano.<br />Luego de desayunar, bajábamos presurosos a conocer lo que pudiéramos.<br />En general, no teníamos posibilidad de alejarnos mucho del puerto, pues después del medio día, a eso de las dos de la tarde, el barco partía.<br />Y el miedo a quedarse en tierra hacía que bastante antes de esa hora, ya estuviéramos a bordo.<br />Por otra parte, salvo alguna excepción, no queríamos perder el almuerzo. En ese pequeño grupo que se había formado, nadie estaba sobrado de dinero como para comer algo en el bar, así que corríamos a embarcar a eso de la una.<br /><br />De la primera parada, en Montevideo, no puedo decir mucho. Era poco experimentado en esto de desembarcar con pocas horas por delante y ver todo lo posible, así que pudo más mi temor a quedar en tierra que mis ansias exploratorias. No me moví mucho de la zona del puerto.<br />Lástima, es una deuda que tengo, algún día iré a conocer la ciudad de la que tantos amigos del exilio, muchos años después, me hablarían.<br /><br />Luego vino Santos, allí si que anduvimos un poco más. Era la primera vez que pisaba Brasil.<br />También aquí estaría unos años después, viviendo unos meses, antes de salir hacia Bélgica.<br /><br />Lo mismo en Río de Janeiro.<br /><br />Pero de donde sí tengo recuerdos bien precisos, es de Bahía.<br />Sus calles, la gente que por allí pasaba, la conversación con un niño que nos explicaba la historia de algunos lugares.<br />Y la magnifica vista de la bahía desde las alturas, a las que se llega con un funicular.<br /><br />Me acuerdo especialmente de esta parada, en realidad, por algo que sucedió la tarde anterior y que tuvo su continuidad una vez que volvimos a bordo.<br /><br />A eso de las seis de la tarde se había organizado una fiesta en un salón que estaba ubicado hacia popa, con una columna central característica, cubierta de madera, un mural en una de las paredes, un bar y mesas.<br />El ventanal, o como se llamara aquello, daba a la cubierta de popa.<br /><br />Ya no recuerdo cual era el motivo de la fiesta, pero la gran mayoría de los pasajeros jóvenes se encontraba alrededor de las mesas cuando llegue de mi camarote.<br /><br />Se había dejado un espacio grande en una zona circular que debía servir como pista de baile. A veces en ese mismo lugar hacían una especie de peña los que sabían cantar y tocar la guitarra.<br />Unas luces caían desde el techo, convirtiendo al círculo en cuestión en una suerte de escenario, cuyo límite al fondo era la espesa columna.<br /><br />Cuando llegué, me senté de inmediato a la mesa donde ya esperaban mis amigos.<br />Note rápidamente un clima extraño.<br />Miré a mí alrededor y ví que todos estaban muy quietos, casi en silencio.<br />Desde todos los ángulos del salón, las miradas estaban clavadas en la entrada, a mi derecha.<br />Miré inquisitivamente a mis acompañantes, haciendo el gesto apropiado con la mano derecha, preguntando en silencio que pasaba. <br />Me señalaron con la mirada hacia la gran columna.<br />Justo en el centro, un hoja de papel pegada con cinta adhesiva, a la altura de los ojos.<br />Y en la hoja, una caricatura. Debajo la inscripción:<br />“¡Que no se puede!”…<br /><br />Esto me desconcertó un poco. Pero rápidamente sentí una furia que me subía hasta la garganta.<br /><br />Todo ese mundo esperaba entre impaciente y divertido la llegada de aquel personaje, compañero de camarote por alguna extraña razón, que se había hecho famoso en los días que llevábamos de navegación.<br />Se dedicaba a pasear por cubierta, siempre entonado. Muchas veces lo ví aferrado al borde, mirando al horizonte con una extraña expresión de furia y desconsuelo.<br />Le gustaba, de vez en cuando, asustar a alguna pasajera que tomaba sol en la cubierta de popa, espetándole de improviso:<br />“¡señora, que no se puede!”<br />“¡que hay que tirarse al mar!”<br /><br />Comenté con mis amigos que aquello era insoportable.<br />Y les dije que iba a destruir ese papelito.<br />Uno me advirtió que se podía enojar el que allí lo había pegado.<br />Otros me animaron a hacerlo.<br /><br />Me levanté. En medio de la sorpresa general me dirigí a la columna, arranqué el dibujo y lo destruí meticulosamente.<br />Una especie de oooh amortiguado recorrió la sala.<br /><br />Me senté satisfecho y sonriente.<br />Luego de unos instantes de incertidumbre, varios de los jóvenes, la mayoría brasileños, se levantaron desde distintos lugares, se acercaron y me felicitaron.<br />Muy bien, muy justo, muy humano, y otras cosas por el estilo.<br />Yo siempre me pregunté que si aquello les molestaba ¿porqué esperaban con ansiedad la entrada del jorobado, sin atreverse a actuar, y lo que es peor, divirtiéndose con la imaginada reacción del pobre hombre?<br /><br />Cuando este llegó, el baile ya se había organizado, y con absoluta naturalidad se mezcló con los que se movían en el centro de la pista, sin poder reprimir alguna que otra de sus extrañas exhortaciones.<br /><br />A la mañana siguiente, desembarcamos en Bahía.<br /><br />Ya a bordo, por la tarde, mientras nos alejábamos de la costa, un tipo canoso, rodeado de varios otros, me hizo gestos para que me acercara.<br />Me preguntó con rabia con que derecho había destruido su obra.<br />Al principio no entendí nada, hasta que me aclaró que era el autor del dibujo aquél.<br />Creo haber contestado con bastante frialdad, que lo había destruido porque consideraba el hecho como inmoral e inhumano.<br /><br />Entonces levantó la voz y me hizo una especie de alegato “revolucionario”, diciendo que era de izquierdas y admirador del Che, y además, catalán.<br />No entendí que venía a pintar esto último en la discusión, pero por lo del Che, le contesté que evidentemente no tenía ni la más mínima idea de lo que ese nombre representaba para haber actuado como lo hizo.<br />La batalla verbal fue creciendo, se formaron rápidamente dos bandos. En el círculo que iba creciendo alrededor había quienes defendían los puntos de vista del “artista”.Y estaban los que apoyaban vehementemente mis palabras.<br /><br />De pronto dijo que yo era una especie de iconoclasta. No entendí en ese momento lo que querría decir con aquello, pero intuí que de alguna estupidez se trataba.<br />Tenía su orgullo herido y buscaba que le pidiera perdón.<br />Claro está, no lo hice.<br />Consideraba que mi acto había sido justo y mis compañeros a coro me apoyaban ante cada embestida del español.<br /><br />Hasta que por fin, ya casi desesperado por no poder hacer valer sus argumentos, con un gracioso gesto lleno de teatralidad, levantó las dos manos y dijo:<br /><br />“Podrán seguir destruyendo mi obra, que con estas manos las volveré a hacer”<br /><br />Y con una naturalidad que realmente no se de donde me salió, levanté las mías y le contesté:<br /><br />“Y yo, con estas manos, seguiré rompiéndolas en pedacitos…”<br /><br />Risas y aplausos.<br /><br /><br />Sigue la semana que viene.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-7142828535185822382008-02-10T05:33:00.000-08:002010-05-02T11:58:02.532-07:00EL “CABO SAN VICENTE”A principios de 1974, me encontraba en una situación difícil, económicamente hablando.<br />Meses antes había abandonado todo lo que hacía normalmente, es decir, mi trabajo como fotógrafo, y otras actividades relacionadas.<br /><br />El motivo fue mi entrada en una comunidad.<br /><br />Este grupo vivía en una vieja casa de la calle Tacuarí y su actividad central era el teatro.<br />El porqué de mi integración en la Comuna, así se llamaba, es algo que contaré en otro momento, quizás.<br />Lo importante para lo que quiero contar ahora, es que de allí salí meses después con mujer e hija, y sin trabajo. <br />Así que traté de buscar alguna solución al problema, y una tentadora que se me presentó, vino por correo.<br /><br />En el año 1973 había trabajado en un estudio de fotografía bien equipado y con un enorme espacio y equipos de toma e iluminación importantes.<br />Allí conocí a otro fotógrafo, Ricardo, con quien hice amistad.<br />Encaramos juntos varios proyectos y experimentaciones.<br />La fotografía era lo que nos apasionaba y nos impulsaba a trabajar con intensidad, aprendiendo todo lo que podíamos.<br />La agitada situación política que se vivía en esos meses nos distanciaba un poco, no demasiado.<br />Finalmente, me alejé cuando entré en la comunidad.<br /><br />El se fue a probar suerte a Madrid, con su mujer.<br /><br />Cuando meses después me encontraba sin trabajo y con el agregado de una familia que había surgido de golpe en mi vida, le escribí contándole lo que me pasaba.<br />Me respondió invitándome a España, porque estaba trabajando en un estudio publicitario y le iba bien.<br />Y seguro habría lugar para mí también.<br />Los primeros tiempos podía vivir en su departamento, hasta que me ubicara.<br />Así que no me lo pensé dos veces, y me compré con unos ahorros que tenia un pasaje en barco, que en aquellas épocas era mas barato que el avión.<br /><br />En marzo de 1974 me embarqué en el Cabo San Vicente, de la compañía Ybarra.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOKjNOr5DQdk8Tb9zmghpe_yQuHNL94TpZPfvOb9FnFNcgIldFoh8ZXQa7phpaUxt7ffzAPuch-EB2cuFUxzfDNUAVfPiL29j3y_w539Bp-BM34K-xykT1UdGSTiGfQ2GTO4nyA62g9Gw/s1600-h/4013746.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOKjNOr5DQdk8Tb9zmghpe_yQuHNL94TpZPfvOb9FnFNcgIldFoh8ZXQa7phpaUxt7ffzAPuch-EB2cuFUxzfDNUAVfPiL29j3y_w539Bp-BM34K-xykT1UdGSTiGfQ2GTO4nyA62g9Gw/s200/4013746.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5165345472861699538" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><strong><br />ALGUNOS COMPAÑEROS DE TRAVESÍA</strong><br /><br /><br />Sin dudas, desde el primer momento quedó claro que aquel viaje seria una experiencia inolvidable, de esas que marcan. <br />La galería de personajes se abrió en el momento mismo en que el barco se separaba con extrema lentitud del muelle, mientras dos pequeñas multitudes se despedían agitando frenéticamente pañuelitos o la mano desnuda.<br />Unos se quedaban en el muelle, y los otros a bordo, a punto de hundirnos en la oscuridad y la niebla del río, rumbo al océano.<br /><br />En ese preciso momento, mientras desde los parlantes se derramaba sobre nuestras cabezas la voz de Gardel, cantando aquello de “mi Buenos Aires querido, cuando yo te vuelva a ver…” que algún tripulante un pelín sádico había puesto a sonar, ocurrió el primer incidente.<br />Alguien comenzó a gritar a todo pulmón, aferrado a la barandilla.<br />¡Que no se puede!<br />¡Que muera Franco!<br />Y lo repetía una y otra vez.<br />Cerca mío, dos tipos vestidos con un uniforme que los denunciaba claramente como miembros de la tripulación, decían lo suficientemente alto como para que se oyera, que lo iban a arrojar al agua, a ese cabrón…<br />Quizás lo decían con convicción. No lo sé.<br />Pero lo que entendí más tarde, es que algo tenían que decir, por si las moscas, dado que nunca se sabia si algún agente de la policía franquista andaba cerca. Había que dejar claro que ellos no aprobaban aquello.<br />Pero el hombre aquel seguía gritando.<br /><br />Así es como, a pocos metros del muelle, todavía en Argentina, ya había entrado en la España franquista.<br />Sorprendentemente, el personaje que profería aquellos gritos desgarradores y un tanto extraños, por aquello del ¡que no se puede!, viajaba en el mismo camarote que yo.<br /><br />Éramos tres.<br /><br />Este señor tenía algo en las piernas que le impedía caminar bien.<br />Se decía, (con los días la pequeña comunidad embarcada hacia circular rumores insistentes), que se trataba de viejas heridas producidas durante la guerra civil.<br />Quizás, pero a mí no me terminaba de convencer esto, dado que el hombre no parecía tener más de cuarenta años.<br />Y además tenia una especie de joroba, no muy grande, es cierto, pero que no cuadraba mucho, en principio, con heridas de guerra, sino mas bien con alguna deformación congénita. <br />Pero concedo que lo de las piernas podría haberse tratado, en efecto, de heridas sufridas en su infancia. Quien sabe.<br /><br />Lo cierto es que nunca pude hablar con claridad con él, a pesar de compartir camarote, pues al hecho de que solo repetía aquello de “¡que no se puede!”, se le sumaba que estaba casi siempre borracho.<br />Cosa esta última que hacia enojar muchísimo al otro compañero de camarote que me había tocado en suerte, que era musulmán.<br />Era un viejo sirio que volvía por primera vez a su país, luego de cincuenta años.<br /><br />Ya al otro día, a la hora del almuerzo, que se servía en dos turnos, conocí a más personajes con los que compartiría esta aventura.<br /><br />Me habían designado un lugar en una mesa, que sería el mismo durante todo el viaje.<br />Durante el almuerzo y la cena, siempre ocuparía el mismo lugar, durante el segundo turno.<br />Por lo tanto, mis compañeros alrededor de aquella agradable tabla circular atornillada al suelo serían siempre los mismos.<br /><br />Había dos jovencitos, curas cordobeses recién salidos del seminario que viajaban a Alicante, donde seguirían su formación.<br />Y un señor mayor, español, que volvía después de muchísimos años a su país. Era casi sordo, siempre contaba que así había quedado luego de dos viajes en avión, que terminaron averiando alternativamente sus tímpanos.<br />Era de la época en que las cabinas no estaban muy bien presurizadas que digamos.<br />Así que la conversación con él era algo difícil. Pero no imposible.<br /><br />El grupo era muy agradable, y con los curitas hice rápidamente amistad, pues eran inteligentes y tenían opiniones, en muchos sentidos, sobre todo en lo político, muy cercanas a las mías.<br />Al menos, las opiniones que podía tener en aquellas épocas.<br /><br />El mozo tenía larga experiencia en estos viajes.<br />Lo que redundaba en una importante cantidad de anécdotas interesantes que iba desgranando mientras servía los platos.<br />Quizás la manera en que lo escuchábamos, ávidos por saber todo lo posible de las gentes y las cosas de aquel lugar al que nos dirigíamos, hizo que simpatizara con nosotros.<br />En consecuencia, siempre recibíamos doble ración de postres, y sobre todo de quesos, que extrañamente, (era la primera vez que veía algo así), se servían al final de la comida.<br /><br />Con el correr de los días, fui conociendo a otros personajes, alguno de los cuales contaría mucho en el futuro.<br />La más importante, una chica suiza, que había ido a Argentina a conocer a la madre de su compañero. Vivían en Marbella.<br />Conocí también a los primeros refugiados chilenos de mi vida.<br />Luego, varios años después, ya en Bélgica, iba a conocer a muchas decenas, e inclusive uno de ellos sería el padre de mi nieto.<br />Pero en aquel momento, eran para mí toda una novedad.<br /><br />La vida en un barco que se dispone a atravesar el Atlántico es siempre apasionante.<br />Es como un mundo cerrado en medio de la inmensidad.<br /><br />Automáticamente los grupos se definen, por intereses, edad, nacionalidades.<br />Hay mucho tiempo para pensar, leer, y para escuchar historias.<br />Cada dos días, más o menos, desembarcábamos en un puerto, hasta que llegó el momento crucial de atravesar el océano. Era un tramo de ocho días sin ver tierra.<br />Pero antes de eso, paramos en Montevideo, en Santos, en Río de Janeiro, y en Bahía.<br /><br />La semana que viene, les sigo contando las anécdotas de este viaje.<br />Son interesantes, así que no se las pierdan…<strong></strong>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-55221071359043239982008-01-17T02:08:00.000-08:002010-05-02T12:01:01.557-07:00NOTRE DAME<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfqEEoS7HkweskJT2wrKtL6R16vhDLgmCI7FJ2sr4z12P8KeVn14S06PwFC5dxme_Z13uTZa3fCALM2k-1pqUdWRvoKm5ce23nBtM0-k6KJmJfq-Qr44-lQvywb_TvdsZEABgBY-NqwC0/s1600-h/ORGANO.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfqEEoS7HkweskJT2wrKtL6R16vhDLgmCI7FJ2sr4z12P8KeVn14S06PwFC5dxme_Z13uTZa3fCALM2k-1pqUdWRvoKm5ce23nBtM0-k6KJmJfq-Qr44-lQvywb_TvdsZEABgBY-NqwC0/s200/ORGANO.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5156387586162860066" /></a><br />Encontre en un libro de Jacques Vallée, Autres Dimensions, este parrafo.<br />Puede servir de introducción a la pequeña historia que quiero contarles hoy.<br /><br />“Algunas horas de libertad entre dos reuniones de negocios me permitieron visitar una de las obras de arte mas extraordinarias de todos los tiempos, la Sainte Chapelle, que se encuentra en el Palacio de justicia, cerca de Notre Dame. <br />Allí se alcanza a tener el mismo sentimiento que se podría tener si se pudiera viajar al interior de una caja de piedras preciosas. La capilla no contiene casi nada: algunas esculturas y paneles de madera pintada. Pero los muros son vitrales atravesados por todas las luces de Paris, creando un ambiente, una percepción totalmente extraña al resto de la experiencia humana…”<br /><br /><strong>HACE TAN SOLO UNOS DIAS</strong><br /><br />Tuve una experiencia difícilmente comparable con cualquier otra.<br />Llegue por pura casualidad, el domingo pasado a eso de las cuatro y media de la tarde a la catedral de Notre Dame de Paris.<br />Recorría lentamente aquel monumento maravilloso e inquietante, lleno de misterios, que la marea de turistas, tomando fotos afanosamente, no creo que pudiera siquiera intuir.<br /><br />En un determinado momento, una voz anuncio en tono calmo y casi susurrante que el habitual concierto de órgano de los domingos iba a comenzar.<br />Cuando las primeras y tremendas vibraciones llegaron, me quede casi paralizado.<br />Solo atiné a deslizarme sigilosamente hacia uno de los asientos que quedaban vacíos y allí me inmovilicé totalmente.<br /><br />El organista ejecutaba una pieza de Bach.<br />En ese fantástico ambiente, sumergido por la monumentalidad del sonido y de la arquitectura, sentí claramente que rozaba otra dimensión, otro estado de conciencia, otro mundo.<br />La luz ambiente, ya tenue, se fue desvaneciendo aun más, hasta hacerse casi nula. Una penumbra con reflejos dorados era el espacio en el que había entrado. Las vibraciones fantásticamente potentes del órgano me dieron la sensación de que perdía contacto con el suelo. Ya no estaba allí sentado.<br />Estaba flotando en un mundo imposible, pero sin perder la conciencia, totalmente despierto y sin embargo lejos, muy lejos.<br /><br />La altura enorme de los arcos de la catedral se perdió en medio de una especie de bruma.<br />Las voces desaparecieron.<br />Los conflictos de todos los días también. Solo estaba el sonido, la profundidad, el sentimiento de que sin quererlo una lagrima se deslizaba. Allí, quizás, en ese mundo casi irreal pero poderosamente presente, estaban todos. Los que son y los que fueron.<br /><br />Así me quede hasta que alguien vino. Con su presencia y su exigencia, la magia se rompió.<br />Tuve que salir, me esperaban afuera.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-83624996005690443402008-01-07T00:26:00.000-08:002010-05-02T11:59:50.817-07:00EL TEMPLE DEL ACERO<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzwkRn_aBdr_Jca-egXWTte8NtdGKHGB4bHX3YnXLIvuRALc9e3YlyF2pzlWwm1KQlvIkP3JONjT-Y3h1aidW-GgBmdTI2O2SMI5uzP8Ht29pIQtoeR0-XJkug4sdFX4XcyfBWgjqQvAY/s1600-h/espadas+2.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzwkRn_aBdr_Jca-egXWTte8NtdGKHGB4bHX3YnXLIvuRALc9e3YlyF2pzlWwm1KQlvIkP3JONjT-Y3h1aidW-GgBmdTI2O2SMI5uzP8Ht29pIQtoeR0-XJkug4sdFX4XcyfBWgjqQvAY/s200/espadas+2.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5152809848340520978" /></a><br />Una de las historias que nos contaba mi viejo, me quedo grabada a fuego.<br />Como siempre, ponía en su relato emoción y pasión. Sus gestos, a veces un poco teatrales, contribuían para que estas historias quedaran incorporadas en nuestra imaginación infantil de manera indeleble.<br /><br />La historia de las dos espadas.<br /><br />Decía más o menos así:<br /> <br />Había una vez dos reyes muy poderosos, que se enfrentaron con sus ejércitos.<br />Estos eran numerosos y bien armados por igual, preparados para la batalla.<br />Cuando los reyes comprendieron que el enfrentamiento militar seria infructuoso, dado que terminarían destruyéndose mutuamente, decidieron dirimir la disputa en un duelo singular.<br /><br />Cada uno de ellos mostraría la fuerza de su espada.<br /><br />Aquel que no lograra pasar la prueba, se sometería al otro.<br />Frente a las tropas reunidas, cada uno mostró de lo que eran capaces sus refulgentes armas.<br /><br />El primero hizo traer una gruesa barra de hierro, y de un tremendo mandoble, la corto en dos.<br />La dureza y la potencia, la fuerza descomunal estaban con el.<br /><br />El segundo se presento al duelo con una pieza de seda.<br />La arrojo al aire.<br />La delicada tela fue cortada limpiamente al medio mientras caía suavemente, con un certero golpe de la afiladísima espada.<br /><br />Ante esto, los reyes, en lugar de combatirse mutuamente, decidieron unirse.<br />Ahora si que serian poderosos.<br /><br />La fuerza y la sutileza, la potencia y la delicadeza, serian, juntas, invencibles.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5815298032954459853.post-2828124809623944372007-12-30T03:11:00.000-08:002010-05-02T12:01:47.856-07:00ALERTA METEOROLÓGICO<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVG8Qv0wTwYyWwJchjxpRRupGik0i9I-MsDDuXzfh9kMnQy0wuYqW4GNmw6FaRDY41ImYsBPYwCe0HjEf4qjSo2z8vJBi-gCAjFOaKVWJq5iYTx623lCr69l8UBtrTT4oVrxX7PnjnQE/s1600-h/rayos.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVG8Qv0wTwYyWwJchjxpRRupGik0i9I-MsDDuXzfh9kMnQy0wuYqW4GNmw6FaRDY41ImYsBPYwCe0HjEf4qjSo2z8vJBi-gCAjFOaKVWJq5iYTx623lCr69l8UBtrTT4oVrxX7PnjnQE/s200/rayos.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5149722677387763698" /></a><br />Era una de esas noches en que tenía que abordar un avión para viajar a Europa.<br />Esto había comenzado desde mucho antes, y con el tiempo se transformó en un habitual trasiego.<br />Pero esa noche tenía algo de particular, aunque reconozco que cada partida es especial.<br /><br />Siempre.<br /><br />Despedirse, al menos para mí, es perder. Perder algo, quizás mucho. Dejar de vivír momentos junto a mi hijo chiquíto, por ejemplo.<br />Momentos que ya no se recuperan.<br /><br />Cierto es que perdiendo algo también se gana un tanto. De otro modo.<br />Así son las cosas en este extraño mundo en el que evolucionamos.<br />Perdemos, ganamos. Y así siguen pasando los días.<br /><br />Pero lo particular de aquella noche, lo que la diferenciaba de muchas otras en las que abordé aviones en Ezeiza, era que llovía muchísimo.<br />Un gran torrente de agua caía, con gran empeño, sin ninguna señal que indicara que podía aminorar la catársis pluvial.<br />En el gran espacio central del aeropuerto, mientras hacía la cola para despachar el equipaje, el ruido de la lluvia sobre el techo metálico era tan intenso que había que levantar la voz para hablár.<br /><br />Ya en el avión, una vez realizados todos los movimientos rituales de instalación, me dediqué a observar lo que ocurría a mí alrededor.<br /><br />Afuera, la tormenta seguía.<br /><br />Los pasajeros iban llegando. Casi todos argentinos.<br />Había un grupo de jóvenes, vestidos con ropa deportiva. Quizás, de algún equipo. No lo sé. Se distribuyeron relativamente cerca, intercambiando bromas.<br /><br />En el bloque de asientos que se encontraba a mi izquierda, pasillo por medio, y una fila más adelánte, se sentó uno de ellos, acompañado de una chica.<br />No paró de agitarse, levantándose y sentándose, hablando hacia distintos ángulos con sus compañeros.<br /><br />De pronto, llegó una mujer que comenzó los preparativos para ubicarse en su lugar, justo delante mío.<br />Era de unos cincuenta años, vestida de adolescente, bastante maquillada, y con muchas pulséras y collares.<br />Hizo como que no podía levantar su bolso, para provocar la ayuda del jóven, que rápida y cortésmente se levantó a ayudarla.<br />Yo no alcanzaba a ver bién la actitud de esta señora, una vez sentada en su lugar, pero sí veía la cara del joven, que la estudiaba con cierta curiosidad.<br /><br />Paso el tiempo, y el avión no se movía .Evidentemente la tormenta estaba retardando el despegue.<br /><br />Sorpresivamente, el brazo izquierdo de la pasajera se elevó. Yo solo lo veía a partir del codo.<br />El gesto fue lleno de grácia, los dedos hicieron un movimiento aleteante, ligeramente circular, mientras las pulseras tintineaban llamativamente.<br />La voz que acompañó ese movimiento, sugestiva y como en un lánguido bostezo, me llego nítida.<br />Se dirigía evidentemente al jóven.<br />_¿ya estamos volando?<br />pregunto cándida y ligeramente provocativa.<br /><br />El deportista la miró, los ojos llenos de ironía, y con una ligera inclinación de la cabeza le contestó:<br />_no, todavía no señora. Yo le aviso…<br /><br />Tiempo después, el avión al fin despegó.<br />La tormenta era feróz.<br />Volamos aproximadamente dos horas entre tremendas sacudidas, descensos y ascensos que le dejaban a uno el estómago revuelto, mientras que por las ventanillas se veían los flashes de los relámpagos.<br /><br />Todos estábamos pálidos de miedo, aferrados a los asientos. Nadie hablaba y menos aún, se movía.<br /><br />Y entonces, en el momento más alarmante del movimiento sincopado del avión, el jovencito giro la cabeza, con una sonrisa feroz y con los ojos brillantes, y grito:<br /><br />_¡¡señora, ahora si que estamos volando!!Unknownnoreply@blogger.com0